Le 28 décembre dernier, un jeune homme a été retrouvé en hypothermie sévère à bord du train d’atterrissage d’un avion de la compagnie aérienne nationale Air Algerie a l’aéroport d’Orly en France, en provenance d’Oran en Algérie. Le jeune homme a été découvert sans documents d’identité et dont l’âge est estimé entre 20 et 30 ans, selon la presse française.
Dans un communiqué rendu public ce jeudi sur sa page Facebook, la Présidence de la République, a révélé les premiers résultats de l’enquête préliminaire approfondie ouverte par le Directeur général de la sécurité intérieure (DGSI), sur l’incident de l’intrusion, il y a une semaine, d’un jeune homme dans un avion d’Air Algérie au niveau de l’aéroport international d’Oran, devant assurer le vol Oran-Orly (France), aux fins de migration clandestine.
« Sur ordre du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le Directeur général de la sécurité intérieure a ouvert une enquête préliminaire approfondie sur l’incident de l’intrusion du jeune Rahmani Mehdi, aux fins de migration clandestine, dans un avion d’Air Algérie au niveau de l’aéroport international d’Oran, le 28 décembre 2023 à 08:05, devant assurer le vol Oran-Orly, où il a été appréhendé », lit-on dans le communiqué.
Les enquêtes menées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sur les lieux ont prouvé « la responsabilité directe de sept fonctionnaires de la Police aux frontières (PAF) relevant de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), du commissaire, chef de la deuxième brigade de la PAF à l’aéroport d’Oran et du commissaire principal chargé de la sécurité de l’aéroport », précise la même source.
Les enquêtes ont également révélé « la responsabilité directe d’un technicien en mécanique à Air Algérie, et la responsabilité, au niveau administratif, du Directeur technique d’Air Algérie, du Directeur de l’aéroport d’Oran et du Directeur régional de l’Entreprise de gestion des aéroports à Oran (EGSO) », a-t-on ajouté de même source.
Selon le communiqué, des « mesures administratives spécifiques seront prises à l’encontre des responsables régionaux et centraux à la DGSN ».