L’Algérie et les Etats-Unis ont eu du 3 au 6 décembre à Alger un échange bilatéral sur la sécurité chimique, et ce, dans le cadre partenariat algéro-américain, indique l’ambassade américaine dans un communiqué publié sur son site mercredi.
Les deux parties « ont discuté des meilleures pratiques et des procédures opérationnelles standards pour garantir un transport sûr des produits chimiques en vrac », souligne la même source, qui précise que les délégués américains du Bureau de la sécurité internationale et de la non-prolifération du Département d’État et des Laboratoires nationaux Sandia du Département américain de l’Énergie ont rencontré 22 responsables algériens de plusieurs ministères au cours du séminaire.
« Des responsables algériens et des experts américains en matière de sécurité chimique ont partagé leurs meilleures pratiques, abordant les méthodes et outils permettant d’identifier en toute sécurité les produits chimiques préoccupants en matière de sécurité et les stratégies visant à sécuriser les itinéraires pour le transport de produits chimiques en vrac », selon l’ambassade américaine en Algérie.
Et d’ajouter : « Les représentants des Laboratoires nationaux Sandia ont fourni des ressources pour renforcer davantage les procédures opérationnelles de l’Algérie afin d’assurer la sécurité des produits chimiques pendant le transport. »
Lors du discours d’ouverture, le chef de mission adjoint par intérim de l’ambassade américaine, Christian Ehrhardt, a déclaré : « Nous reconnaissons que la menace du terrorisme chimique, biologique et radiologique est réelle et évolutive, et nous nous unissons avec nos partenaires algériens pour prévenir, dissuader et répondre à toute tentative d’utilisation de ces matériaux à des fins malveillantes ».
L’atelier a mis en valeur l’engagement commun des deux pays à renforcer les programmes de sécurité chimique et a illustré comment le partenariat de longue date entre les États-Unis et l’Algérie peut produire des résultats tangibles pour les deux pays et dans la région de l’Afrique du Nord, selon la représentation diplomatique américaine.
Lors de la clôture, la chargée d’affaires de l’ambassade américaine, Kathryn Kiser, a noté : « L’engagement continu dans ce type d’ateliers avec nos partenaires algériens démontre la valeur que les États-Unis accordent à la relation américaine-algérienne ».