Le nombre de factures d’importation traitées au niveau des services du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a augmenté de 38% jusqu’au 30 novembre, a fait savoir, jeudi à Alger, le ministre du secteur, Tayeb Zitouni.
Lors d’une plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, M. Zitouni a indiqué que les services du ministère avaient traité du 1er janvier au 30 novembre 2023, 29.660 factures appartenant à 6.788 importateurs d’une valeur de 9,6 milliards de dollars, soit une hausse de 38,45% par rapport à la même période en 2022, durant laquelle 15.759 factures appartenant à 4.231 importateurs ont été traitées, et ce d’une valeur de 3,7 milliards de dollars.
Le traitement des factures d’importation par le ministère du Commerce (via la plateforme nationale dédiée à l’importation de matières premières et de marchandises destinées à la revente en l’état), s’inscrit dans le cadre des mesures visant à rationaliser les opérations d’importation sans pour autant les freiner, il s’agit donc d' »importation complémentaire », selon les explications du ministre en réponse à la question du député (Indépendants), Massinissa Ouari sur les procédures adoptées pour réguler les importations.
Ces procédures avaient contribué, poursuit le ministre, à « l’élargissement du tissu économique et à la transformation de nombreux importateurs en fabricants dans le marché national, permettant ainsi la création de milliers d’emplois ».
Les mesures prises par l’Etat pour la régulation des importations ont également permis de créer une base de données effective qui a aidé à la prise des décisions appropriées, selon « une approche précise » en matière de commerce extérieur.
Cette démarche a permis une rationalisation effective des importations qui ont reculé à environ 43 Mds USD durant les 11 mois de l’année en cours, par rapport aux importations qui avaient atteint 60 Mds USD durant des années précédentes, en sus de la réalisation d’un chiffre d’affaires « sans précédant en matière d’exportation hors-hydrocarbures », ajoute le ministre.