Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a indiqué jeudi que 230.000 hectares (ha) ont été mis à la disposition des investisseurs en 2022, dans le cadre du programme de l’agriculture Saharienne, selon l’agence officielle.
Affirmant que le développement de l’agriculture dans le Sud constitue »une priorité » dans le plan d’action de son département, M. Henni a souligné, sur les ondes de la radio nationale, que 230.000 ha ont été mis à la disposition des investisseurs en 2022, dans le cadre du programme de l’agriculture Saharienne.
Il a ajouté que pour l’année en cours, 220.000 ha sont prévus, dans le cadre des plans de cultures élaborés pour cette région, notamment celles stratégiques, comme les céréales et les légumineuses.
M.Henni a également assuré qu’une »forte demande » d’investissement agricole dans le Sud du pays est observée avec plus de 3.000 demandes enregistrées sur la plateforme de l’Office de développement de l’agriculture saharienne, à sa précédente ouverture, entre fin de 2022 et début 2023.
Il a, dans ce sens, relevé que les rendements céréaliers « importants » situés entre 70 et 80 quintaux par hectare, la disposition des ressources hydriques nécessaires, ainsi que l’accompagnement de l’Etat sont autant de potentialités qui encouragent l’investissement dans l’agriculture Saharienne.
Evoquant l’opération de recensement général de l’agriculture qui sera lancée en octobre prochain, le ministre a relevé que l’écart de temps entre ce recensement et le dernier du genre, réalisé en 2001, permet d’avoir »une vision beaucoup plus précise de ce que nous souhaitons entreprendre sur la voie de la sécurité alimentaire ».
M.Henni a également souligné que le recensement général de l’agriculture clôture une feuille de route élaborée et exécutée par son département ministériel, entamée avec le recensement du cheptel et la réalisation et l’identification de toutes les parcelles liées à la production agricole stratégique et celle des produits de grande consommation, ainsi que la mise en place du dispositif de numérisation de tout le secteur agricole.
Sur un autre registre, le ministre a indiqué que des efforts ont été déployés pour préserver la production céréalière dans les régions ouest du pays touchées par la rareté des pluies.
S’agissant de la production du secteur, le ministre a avancé »un rendement identique » à celui de l’année dernière, assurant que »les premières informations recueillies maintiennent un niveau de production relativement élevé ».
APS