Les prix de certains produits agricoles enregistrent des hausses des prix. Cette année, c’est l’oignon qui sort du lot et dont le prix a flambé ces dernières semaines.
En plus d’une offre moindre, le prix de l’oignon n’a pas cessé de gripmper depuis le début du mois de Ramadhan. Il a en effet dépassé les 300 dinars le kilogramme et a même atteint les 400 dinars/kg dans certaines régions du pays. Le kilo d’oignons était vendu à 200 dinars il y a un mois, et à 60 dinars l’année passée.
Pour les raisons de cette flambée du prix de ce bulbe, l’on évoque la spéculation, la faiblesse de la production, les réticences des agriculteurs à planter l’oignon à cause des pertes qu’ils ont subies suite à une surproduction l’année dernière.
3000 tonnes d’oignons seront déstockées cette semaine
Intervenant sur les ondes de la radio chaîne 1, le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraude au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, Ahmed Mokrani a fait savoir que 3000 tonnes d’oignons seront déstockées cette semaine.
Cette opération coïncidera avec l’entrée sur le marché de la récolte de l’oignon vert, a indiqué le responsable du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, qui prévoit une baisse « sensible » du prix de l’oignon.
« Concernant les produits agricoles, au ministère du Commerce, on intervient dans la limite de nos prérogatives », a-t-il déclaré. Selon lui, tous les entrepôts et chambres froides gérés par le ministère du Commerce ont été vidés des différents produits stockés.
« Au niveau central, nous disposons d’une carte nationale de tous les produits déstockés périodiquement par ces entrepôts, qui sont sous le contrôle du ministère du Commerce », a-t-il expliqué, en ajoutant que « nous connaissons également les quantités en stock ».
« A l’exemple de l’oigon, il reste 3000 tonnes au niveau des entrepôts qui seront déstockées cette semaine », a-t-il fait savoir, en indiquant que cette opération coïncidera avec l’entrée sur le marché de l’oignon vert. « Nous prévoyons baisse sensible des prix de ces produits », a-t-il dit.
Concernant la régulation de ces produits agricoles, M. Mokrani a rappelé que c’est une prérogative du secteur de l’Agriculture. « A travers une évaluation de la situation, nous pensons qu’il faut revoir le Syrpalac (système de régulation des produits agricoles de large consommation) », a-t-il préconisé.