Le Directeur général de la Bourse d’Alger, Yazid Benmouhoub, a annoncé, ce mercredi, l’entrée en bourse de deux startups au premier semestre 2023, rapporte la Radio nationale chaîne I.
Le même responsable a annoncé l’augmentation du volume des transactions en bourse, soulignant que le pari de la prochaine étape repose sur la réalisation de l’inclusion financière.
Yazid Benmouhoub a noté que la direction de la Bourse d’Alger a initié l’activation de plusieurs nouveaux mécanismes de financement, notamment des fonds d’investissement, et l’ouverture du marché aux institutions émergentes, notamment avec la volonté des pouvoirs publics de créer un réseau entre les petites et les grandes entreprises.
Il a expliqué que le principe de la bourse repose sur l’ouverture du capital des entreprises, soulignant qu’il existe des obstacles culturels qui empêchent les entreprises familiales d’ouvrir leur capital.
Il a poursuivi : « Il est devenu nécessaire de créer des opportunités pour les startups d’entrer en bourse, nous avons donc parié sur l’ouverture d’un marché qui introduit les entreprises à l’échelle mondiale ».
Il a rappelé la mise en place par l’État de 58 fonds publics au profit des incubateurs, et pour accélérer la transition d’une économie rentière à une économie productive.
Il a indiqué qu’il y a une simplification des conditions pour l’entrée des startups en bousre et les aider à obtenir des financements. Il a expliqué : « Les conditions exigent que l’entreprise soit une société par actions, et cela permet le développement de n’importe quelle entreprise. »
Malgré l’absence de culture boursière, le volume de ses échanges, selon Yazid Benmouhoub, a augmenté de 244% en 2022 par rapport à 2021, et ce grâce à la croissance du marché obligataire, à l’heure où la bourse enregistre des demandes d’adhésion, qui seront couronnées par l’entrée de deux startups au premier semestre 2023.