Une convention de formation a été signée dimanche à Alger entre le ministère des Finances et l’Institut d’Economie Douanière et Fiscale (IEDF), en présence du ministre délégué auprès du Ministre des Finances chargé de l’Economie Numérique et de la Modernisation des Systèmes Financiers, M. Mouatassam Boudiaf.
La convention porte sur un large programme de formation destiné au management des projets de modernisation des systèmes financiers.
En effet, le ministère des Finances s’est engagé résolument dans la voie de la modernisation non seulement de son administration dans toutes ses composantes, mais aussi du secteur bancaire, celui des assurances et du marché financier, a expliqué M. Boudiaf lors de la cérémonie de signature.
La modernisation a touché toutes les activités du secteur des finances, qui est « une démarche d’ensemble, qui se veut cohérente et intégrée, créant ainsi les synergies nécessaires pour porter l’économie algérienne vers le développement et la croissance durable », a-t-il poursuivi.
Selon lui, cette modernisation s’appuie nécessairement sur la dimension technologique « qui va propulser cette démarche dans le monde de l’économie numérique ».
Ce facteur technologique, a-t-il affirmé, est adossé à la mise en place de « systèmes d’information fiables, performants et suffisamment intégrés pour produire de l’information pour les besoins de gestion des activités, d’une part, et les besoins d’études, de prévision et de prospective, d’autre part ».
Avec cette modernisation qui repose aussi, et surtout, sur la qualité du capital humain pour la faire avancer, une multitude d’actions sont développées pour l’accompagner, a expliqué le ministre.
Aujourd’hui, il est ainsi mis au bénéfice de l’administration des Finances et du secteur financier, une offre globale de formation, portée par un établissement du secteur qui est l’IEDF, a-t-il précisé. A ce propos, il a fait savoir qu’un « riche programme » de formation était orienté vers une priorité absolue dans la conduite de cette démarche, qui est le management des projets de modernisation des systèmes financiers.
Le secteur des finances « doit disposer de suffisamment de ressources dans ce domaine, pour que les différents projets développés puissent connaitre un management de qualité alliant professionnalisme, efficacité et efficience », a avancé M. Boudiaf.
Le programme de formation « est développé sur plusieurs blocs de compétences de manière à répondre aux besoins de l’ensemble des acteurs du secteur », tendant au final à préparer les chefs de projets à une certification selon les normes internationales, dans ce domaine d’activité stratégique, a-t-il soutenu.
La nouvelle formation programmée suit celle déjà engagée en mars dernier avec l’Institut Supérieur de Gestion et de Planification (ISGP) pour la préparation d’un Master professionnel en économie numérique, a-t-il rappelé.
Lors du point de presse organisé à cet effet, la question récurrente posée à M. Boudiaf a porté sur le volume de transactions électroniques généré par les nouveaux instruments de paiement électronique lancés récemment, en l’occurrence l’e-paiement et le télépaiement adossé à la télédéclaration fiscale.
Sur ce point, il a déclaré que l’évolution était « significative » et qu’à partir de l’année 2022, le volume atteindrait au moins le milliard de transactions.