Le directeur général de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), Nasreddine Messaoudi, a indiqué que l’Algérie est satisfaite des blés importés de Russie.
Intervenant mercredi dernier lors du Global Grain, évènement qui s’est déroulé du 15 au 17 novembre en cours à Genève en Suisse, le dirigeant de l’organisme public a déclaré : « Nous avons été satisfaits des blés importés de Russie ».
M. Messaoudi, dont les propos ont été rapportés par le média spécialisé réussir.fr, a expliqué que les taux de protéines des lots russes étaient bons, tout comme les W (force boulangère), « souvent supérieurs aux origines européennes ».
Le même responsable a précisé que les poids spécifiques (PS) se sont également avérés plus élevés en moyenne que ceux de l’UE, sachant que ces remarques concernent également la récolte 2021, année durant laquelle l’Hexagone a connu quelques déboires sur ce paramètre.
Concernant les taux de grains punaisés, le DG de l’OAIC a indiqué qu' »il y a eu des progrès. » « Nous avons des valeurs comprises entre 0,3% et 0,4% », a-t-il déclaré.
Après avoir modifié son cahier des charges relatif à l’importation du blé en relevant le taux de grains punaisés à 0,5% fin 2020, l’Algérie s’est ouverte au blé d’origine mer Noire et depuis, la Russie a régulièrement exporté des volumes sur l’Algérie.
M. Messaoudi a expliqué que l’Algérie tentait de diversifier un maximum ses sources d’approvisionnements, « auprès de 18 pays », dans un contexte de forte volatilité et de haut niveau des prix du blé.
Il a également indiqué que « toutes les origines importées, incluant européennes (et françaises) ont donné satisfaction ».