Le PDG de la société énergétique italienne ENI, Claudio Descalzi, s’est exprimé, samedi 24 septembre, sur l’approvisionnement de son pays en gaz, notamment depuis l’Algérie. Il a indiqué que les stocks italiens en gaz se développent grâce à l’augmentation des flux arrivant de l’Algérie.
« Il y aura du gaz à l’automne : ce qui peut nous rassurer, c’est que le stockage se développe, les flux algériens ont atteint des débits de 83, 84, 85 millions de mètres cubes par jour, donc l’Algérie nous aide. Et c’est ce qui nous a permis de remplir les stocks », a déclaré Claudio Descalzi, en marge de l’événement » Technologie et innovation pour une transition énergétique « organisé par la Fédération italienne des chevaliers du travail, rapporte l’agence de presse italienne Nova.
Mercredi dernier, le ministère de l’Energie et des Mines a indiqué que l’Algérie compte augmenter ses livraisons de gaz à l’Italie à plus de 25 milliards de m3 d’ici la fin de l’année.
Le ministère a précisé qu’avec 17,8 milliards de m3 de gaz livrés à ce jour, l’Algérie qui « honore ses engagements avec l’Italie » consolide sa position de premier fournisseur en gaz de l’Italie, qui « va encore recevoir 10 milliards de mètres cubes de gaz supplémentaires » dans les prochains mois.
Ces précisions interviennent suite aux rumeurs qui ont circulé sur les difficultés que rencontrerait Sonatrach à augmenter ses livraisons de gaz vers l’Italie, comme convenu avec le partenaire italien, lors de la dernière visite du Premier ministre italien, Mario Draghi, en Algérie.
Ces rumeurs, largement relayées par la presse italienne, ont été démenties par la société italienne ENI, qui a indiqué, semaine dernière, que « le (gazoduc) Transmed a alimenté l’Italie avec une moyenne de 70 millions de mètres cubes de gaz algérien par jour, ce qui représente environ 36% de l’approvisionnement total et plus de trois fois le flux arrivé de Russie au cours de la même période ».
ENI a précisé que « ces niveaux de flux en provenance d’Algérie au cours du mois de septembre n’ont jamais été enregistrés ces dernières années ». Le groupe italien a ajouté « qu’il n’y avait pas de difficulté du côté algérien dans la disponibilité du gaz en volumes supplémentaires tel que convenu avec Sonatrach ».