La ligne maritime commerciale reliant l’Algérie au Sénégal a été lancée officiellement le fin juillet dernier. Il s’agit d’un prolongement de la ligne existante Alger-Nouakchott (Mauritanie), lancée fin février 2022.
C’est le navire « Gouraya », de la compagnie de transport maritime de marchandises, Cnan-Med, qui a été chargé d’assurer la desserte maritime, en transportant des marchandises à partir du port de DjenDjen (Jijel), vers Alger puis, Nouakchott, la capitale mauritanienne et Dakar, la capitale sénégalaise.
Mais depuis plusieurs semaines, cette ligne maritime est suspendue en raison notamment, des problèmes techniques affectant le Gouraya, à l’arrêt depuis depuis le mois de juillet dernier au port d’Alger, avec à son bord plusieurs tonnes de marchandises destinées à l’exportation vers la Mauritanie et le Sénégal, rapporte le journal El Watan.
Après le retard de plusieurs semaines mis par certains exportateurs pour charger le cargo devant être expédié en Mauritanie et au Sénégal, le Gouraya a pu lever l’ancre du port de Djen Djen, mais il a dû s’arrêter en cours de traversée à cause des problèmes techniques qui l’ont obligé à se diriger vers le port d’Alger, dont il n’était pas loin, pour permettre à l’équipe d’intervention technique de déterminer les causes de la panne, ont confié des sources syndicales au même journal.
Et d’ajouter : « Malheureusement, l’opération a pris du temps. D’abord pour localiser la panne, puis pour trouver la pièce détachée. Ce qui a retardé la reprise de la ligne ».
Les explications du DG de Cnan-Med
Le directeur général de Cnan-Med, Noureddine Koudil, s’est exprimé sur cette situation, en se montrant très rassurant, mais en regrettant que « des problèmes techniques auxquels nous ne nous attendions pas ont retardé quelque peu la reprise de cette desserte importante pour le pays ».
M. Koudil a souligné que prés d’une centaine d’exportateurs algériens sont concernés par ce voyage vers Nouakchott et Dakar. « Il fallait regrouper la marchandise et l’embarquer à Djen Djen. L’opération a pris quand même du temps avant que le navire chargé à près de 85% de ses capacités n’entame sa traversée », a-t-il expliqué à El Watan qu’il a contacté à ce sujet.
Il a indiqué, concernant la panne technique, que « ce genre d’incident arrive à bord de tous les navires. » « Néanmoins, la réparation qui aurait dû prendre deux ou trois jours en temps normal, nous a pris plus d’un mois. Il fallait trouver la nature de la panne, mais surtout trouver la pièce de rechange. Des difficultés que l’on rencontre en général durant le mois d’août, qui coïncide avec la période des congés », a-t-il expliqué.
Tout en se montrant « très optimiste », le DG de Cnan-Med a fait savoir que « tout est rentré dans l’ordre » et que « le navire prendra la mer dès demain (ce mardi) ou après-demain (mercredi) ».