Le groupe Sonatrach et le français Engie sont en discussions sur des contrats de moyen et long termes mais ne concernent pas l’hiver prochain, a déclaré, lundi 29 août, la directrice générale adjointe du groupe français, Claire Waysand, citée par l’agence Reuters.
« Les discussions en cours avec la Sonatrach sont des discussions qui sont sur des contrats de moyen, long terme. On n’est pas en train de parler de l’hiver prochain », a dit Claire Waysand, ajoutant qu’Engie avait les volumes de gaz suffisants pour l’hiver prochain malgré la baisse des livraisons de gaz russe.
La question de l’augmentation des livraisons de gaz algérien à la France a été bel et bien évoquée lors de la visite du président français en Algérie, selon Europe 1 et BFMTV, qui ont précisé que l’Algérie pourrait bien augmenter ses livraisons de gaz à destination de l’Hexagone à hauteur de 50%.
Il s’agirait d’un engagement oral du côté de l’Algérie, d’où l’absence d’une annonce officielle, selon Europe 1, qui a précisé que des échanges devaient avoir lieu entre la partie algérienne et Engie, dont la patronne Catherine MacGregor a été reçue par le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, en présence du PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar.
« Il y a en ce moment des discussions entre Engie et le gouvernement algérien pour augmenter les livraisons de gaz et de GNL. Ces discussions (…) semblent être en bonne voie. Les proportions ne sont pas encore arrêtées, +50 % serait une cible crédible », selon une source de l’exécutif français interrogée par BFMTV.
« Des annonces seront faites prochainement », a indiqué, à ce propos, Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement français.
Lors de sa visite en Algérie, Emmanuel Macron a démenti que la France soit « allée à Canossa » pour quémander du gaz à l’Algérie. « La France dépend peu du gaz dans son mix énergétique, à peu près 20%, et dans cet ensemble, l’Algérie représente 8 à 9%, on n’est pas dans une dynamique où le gaz algérien pourrait changer la donne ».