Le groupe Sonatrach a signé ce mardi un contrat de près de 4 milliards de dollars avec ses partenaires l’américain Occidental, l’italien Eni et le français TotalEnergies.
Ce contrat d’hydrocarbures sur le périmètre contractuel de Berkine (Blocs 404 et 208), situé à 300 km au Sud Est de Hassi Messaoud, sous l’égide de la loi n°19-13 régissant les activités hydrocarbures, permettra à terme une récupération additionnelle de plus de 1 milliard de barils équivalents pétrole d’hydrocarbures, ce qui augmentera le taux moyen de récupération ultime à 55%.
Ce contrat de type partage production, s’inscrit dans le cadre du protocole d’accord conclu entre Sonatrach et ses partenaires le 31 janvier 2021, selon Sonatrach.
Pour rappel, Sonatrach et ses partenaires exploitent le périmètre contractuel de Berkine dans le cadre du Contrat d’association signé le 23 octobre 1989 sous l’égide de la loi n°86-14 régissant les activités hydrocarbures.
« A ce jour, l’association a enregistré une production cumulée de l’ordre de 2,7 milliards de barils équivalents pétrole d’hydrocarbures et a consenti des investissements dépassant les 10 milliards de Dollars US », a précisé la compagnie nationale des hydrocarbures.
En marge de la cérémonie de signature de ce contrat, le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, dans des déclarations à la chaîne Al24News, a qualifié ce contrat d' »important » notamment en termes du montant d’investissement et fait savoir que c’est « le troisième contrat signé dans le cadre de la (nouvelle) loi sur les hydrocarbures« .
Attractivité de la loi sur les hydrocarbures
« Jusqu’à présent, nous avons signé trois contrats, ce qui prouve l’attractivité de cette loi (sur les hydrocarbures, ndlr) », a estimé le PDG de Sonatrach, et d’ajouter : « Nous allons continuer nos négociations avec les autres partenaires, et peut-être, nous allons signer deux ou trois contrats avant la fin de l’année en cours ».
« C’est la preuve de la réussite de cette loi qui donne la chance à Sonatrach de chercher et négocier avec des partenaires importants. Ces négociations nous ont permis de chercher avec nos partenaires des formules gagnants-gagnants », a-t-il expliqué, en soulignant que ce « nouveau cadre, va nous permettre d’attirer des investissements directs étrangers (IDE) en Algérie ».
M. Hakkar a estimé que les découvertes d’hydrocarbures annoncées cette année et l’année dernière démontrent que l’Algérie est toujours attractive aux investissements, particulièrement dans le domaine des hydrocarbures.
Ces découvertes « vont ouvrir l’appétit des sociétés étrangères pour chercher de nouvelles opportunités d’investissement en Algérie. Et elles permettront à Sonatrach d’augmenter ses capacités de production, surtout que le marché pétrolier et gazier est très prometteur, ce qui renforce la place de Sonatrach et de l’Algérie dans ce marché ».
Par ailleurs, le PDG de Sonatrach a indiqué que l’Algérie est liée à l’Italie par un contrat de transport de 30 milliards de mètres cubes de gaz par an. Il a ajouté que « l’Italie est qualifiée pour être la porte d’entrée de l’Algérie vers les marchés d’Europe de l’Est ».