Rencontré lors du Salon du jardinage, de l’aménagement extérieur et du bricolage (Jambrico), qui se tient du 21 au 26 mars, à la Safex, Karim Ibachirene, Directeur général de E-Sahti et instigateur de deux projets Web des plus déterminants pour l’avenir numérique du secteur de la santé, Sahti Dz et Pharm’Net, a bien voulu répondre à nos questions.
Algérie Eco : Présentez-vous à nos lecteurs ?
Je suis Karim Ibachirene, initiateur du projet Sahti Dz (www.sahti-dz.com), en janvier 2016. C’est un projet qui s’articule autour de la santé. C’est un annuaire des praticiens (médecin, pharmacien, professeur…etc), qui a été lancé suite à une discussion entre collaborateurs de la Sarl E-Sahti, que nous-mêmes ne nous prenions pas trop au sérieux. Ensuite, on y a murement réfléchi à sa mise en œuvre. Au début, c’était la collecte des 28 000 fichiers de praticiens, puisés auprès de la base de données des laboratoires, et qui ont ensuite été mis en ligne. Actuellement, nous en sommes à 33 000 personnes, inscription de nouveaux praticiens sortis de l’Université incluse.
Quels sont les avantages de ce portail ?
On peut rechercher un praticien, par nom, spécialité et localité, à n’importe quelle heure. On accédant aux noms des médecins, on peut avoir leurs numéros de téléphone, leurs localisations, ainsi que le nombre de leurs visiteurs et aussi celui de notations dont ils font l’objet de la part des ces derniers. Ensuite, on a complété par la page Facebook, en mars 2016, ou on y compte 97 000 abonnés. Enfin, nous avons mis en ligne un site d’information, une sorte de revue de presse liée à l’actualité du secteur médical, pharmaceutique, en puisant dans les articles parus dans une partie de la presse, francophone pour le moment.
Lors du Siphal 2017, vous aviez lancé Pharm’Net. De quoi s’agit-il ?
Pharm’Net (www.pharmnet-dz.com) a été lancé exactement le 15 février 2017. Il est le premier dictionnaire des médicaments usités 100% Web. C’est le référentiel complet des médicaments réglementés en Algérie, soit ceux contenus dans la nomenclature nationale du ministère de la Santé, de Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH). Ce sont, donc, 4696 médicaments répertoriés sur plus de 171 classes pharmacologiques et 28 classes thérapeutiques, ainsi que 316 laboratoires. On y trouvera aussi la fiche détaillée du produit (DCI, PPA, Notice, photo …etc.), l’équivalence médicamenteuse (Générique et princeps), les interactions médicamenteuses, l’annonceur des nouveaux produits et de ceux retirés du marché.
quel bilan en faites-vous à ce jour ?
Après un mois d’utilisation, nous avons 10 529 utilisateurs avec un taux de 38.5% de fidélité, 181 741 de pages vues et 17 152 sessions ouvertes, à raison d’une moyenne de 5 minutes par session. Nous ne se suffisons de cet acquis, nous avons, il y a une semaine seulement, lancé une nouvelle fonctionnalité : la pharmaco-vigilance. En y cliquant, un formulaire apparaitra, sur lequel on peut énumérer les symptômes et les effets indésirables découlant de l’usage d’un médicament, afin de les signaler au laboratoire ayant commercialisé ce dernier. A.E : vous êtes partenaire de ce Salon. Pourquoi ce choix ?
Le jardinage, c’est la nature. Celle-ci procure le bien-être, et le bien-être c’est la santé. Nous avons, à juste titre, en perspective, un portail de la parapharmacie et de la phytopharmacie. D’ailleurs, notre logo est illustré d’une feuille de plante ornée d’un comprimé. C’est tout dire. Nous sommes, aussi, partenaire avec la Société algérienne de médecine générale (Samg).On invite tous les laboratoires pharmaceutiques, institutions, praticiens à adhérer à nos projets de mettre en ligne tout ce qui a trait au domaine de la santé.