Le gouvernement du Canada a annoncé, hier mardi, une série de modifications aux mesures frontalières ce qui signale le début des allègements des restrictions en matière de voyage, a indiqué l’ambassade du Canada à Alger dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
La capacité du pays à entamer une nouvelle phase à la frontière est attribuable aux gestes de dizaines de millions de Canadiens partout au pays qui ont respecté les mesures de santé publique, y compris de se faire vacciner et de faire vacciner leur famille.
Selon le même communiqué, le pays commence à quitter la phase de crise, il est maintenant temps de passer à une approche plus durable pour faire la gestion à long terme de la COVID-19.
À partir du 28 février 2022 à 00 h 01 (HNE), le programme de surveillance du dépistage obligatoire sera assoupli pour tous les voyageurs vaccinés, a indiqué la représentation diplomatique.
Cela signifie que les voyageurs arrivant au Canada en provenance de n’importe quel pays et considérés comme entièrement vaccinés seront choisis au hasard pour le dépistage à leur arrivée.
De plus, les voyageurs ne seront désormais plus tenus de rester en quarantaine en attendant le résultat de leur test, a précisé le même communiqué.
Les enfants de moins de 12 ans : conditions d’entrée
Les enfants de moins de 12 ans qui voyagent avec des adultes considérés comme entièrement vaccinés seront toujours exemptés de la mise en quarantaine, sans condition. Par exemple, ils n’auront plus à attendre 14 jours avant de pouvoir fréquenter l’école, la garderie ou un camp.
Les voyageurs non vaccinés devront toujours se soumettre à un test à leur arrivée et au jour 8 de leur séjour ainsi qu’à une quarantaine de 14 jours, selon le même communiqué.
Les ressortissants étrangers non vaccinés n’auront pas la permission d’entrer au Canada à moins de répondre à l’une des quelques exemptions.
Les voyageurs auront la possibilité d’utiliser le résultat d’un test de détection rapide des antigènes de la COVID-19 (effectué le jour avant leur vol ou leur arrivée à la frontière terrestre ou par voie maritime) ou le résultat d’un test de dépistage moléculaire (effectué au maximum 72 heures avant leur vol ou leur arrivée à la frontière terrestre ou par voie maritime) pour répondre aux exigences préalables à l’entrée.
Il ne suffit pas d’effectuer un test de détection rapide des antigènes au domicile pour répondre aux exigences à l’arrivée; il doit être autorisé dans le pays dans lequel on se l’est procuré, et il doit être administré par un laboratoire, ou un organisme de la santé, ou par des services en télésanté, selon le même communiqué.