Le ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a annoncé lundi à partir de Blida la réouverture « dans les prochains jours » du poste frontalier de Debdeb, dans la wilaya d’Illizi (extrême sud-est du pays).
« Le poste frontalier de Debdeb sera rouvert dans les prochains jours au trafic commercial avec la Libye », a indiqué M. Rezig, en marge du lancement des activités du salon régional Mitidja de la production et de l’exportation, organisé au parking du complexe Mustapha Tchaker.
Le ministre a appelé, à cette occasion, les opérateurs économiques dont notamment ceux activant dans l’agroalimentaire et les matériaux de construction, à investir le marché libyen « prometteur », soulignant le rôle important, qui sera dévolu à cette installation frontalière, dans la hausse du volume des exportations algériennes sur les marchés libyens.
M. Rezig a, dans ce même d’ordre d’idées, lancé un appel aux opérateurs économiques, en vue de « s’orienter vers l’exportation, qui est de nature à offrir une valeur ajoutée à l’entreprise productrice et à améliorer sa situation financière », et « à ne pas se suffire du marché national ».
Il leur a assuré qu’ils avaient la possibilité d’intégrer les marchés de 54 pays africains, 27 pays européens et 21 pays arabes, sans avoir à payer des charges ou des taxes, conformément aux accords signés entre ces pays et l’Algérie.
Le ministre du Commerce a, également, souligné l’impératif de s’intéresser au marché africain, au regard, a-t-il dit, de « tous les indicateurs qui démontrent que le volume des échanges commerciaux en Afrique est de près de 3000 milliards de dollars », ajoutant que l’Algérie ambitionne l’obtention d’une part (aussi minime soit-elle) de ces échanges commerciaux, grâce à la « conjugaison des efforts » des deux parties, Gouvernement et opérateurs économiques.
Rezig a, dans ce même contexte, mis l’accent sur l’importance accrue conférée par son département ministériel à la promotion des exportations hors hydrocarbures, estimées à quatre (4) milliards de dollars cette année, et qui ambitionne de porter ce chiffre à cinq (5) milliards de dollars en 2022.
« Le produit algérien (toutes filières confondues) a réussi, grâce à sa qualité, à se faire une place non seulement au sein de plusieurs marchés africains, mais, aussi, dans le Sud et le Nord de l’Europe, et dans les pays arabes », a souligné le ministre.
APS