Les experts de l’Agence nationale de sécurité sanitaire et du Comité scientifique de surveillance et de suivi du Coronavirus, ainsi que des établissements hospitaliers et de santé, ont convenu à l’unanimité ce lundi à Alger que tous les indicateurs de la situation épidémiologique actuelle « mettent en garde contre une possible quatrième vague ».
Dans une déclaration faite ce lundi 15 novembre 2021 à l’agence officielle APS, le directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, le professeur Kamel Sanhadji, n’a pas exclu l’arrivée d’une éventuelle quatrième vague en Algérie, étant donné que le virus « est toujours répandu, même s’il est assez faible. », se basant sur l’expérience vécue par certains pays européens qui ont enregistré une quatrième vague et connaissent actuellement une nouvelle vague.
Le même expert a souligné que les indicateurs scientifiques, à travers les données des services hospitaliers de réanimation et d’examens médicaux, ainsi que le taux de propagation du virus ces dernières semaines, mettent en garde contre « le risque d’une quatrième vague en Algérie ».
Le professeur Sanhadji a en revanche exprimé son « regret » quant au « faible taux de vaccination en Algérie », craignant a priori la gravité de la situation épidémiologique et la difficulté de confrontation en cas d’arrivée d’une éventuelle quatrième vague.
De son côté, le professeur Riad Mahyaoui, membre du Comité scientifique chargé du suivi et de l’évolution de l’épidémie Covid-19 en Algérie, a indiqué que tant que le virus connaît encore une dynamique, même si elle est quelque peu faible, il est possible que « le nombre de cas augmente à nouveau de manière similaire aux périodes précédentes », selon le même média.
Il a appelé que tous les secteurs, chacun à son niveau, à s’engager pleinement pour motiver les citoyens à l’application stricte des gestes barrières et à se faire vacciner pour lutter contre ce virus afin d’éviter une nouvelle vague qui « pourrait être plus virulente que la précédente».