Le professeur d’immunologie, chef service du laboratoire d’immunologie au CHU de Béni Messous, Djidjik Redha, s’est dit favorable à la vaccination des enfants, parlant d’une nécessité, puisque les enfants représentent, estime-t-il, un vecteur de transmission.
Invité ce mercredi 15 septembre 2021 sur les ondes de la radio chaîne 3, le Pr Djidjik a indiqué que même s’il est « compliqué d’accepter cela sur le plan éthique », vu que c’est une vaccination « altruiste », la question mérite bien d’être étudiée d’autant que les enfants demeurent des vecteurs de transmission.
« On ne vaccine pas pour l’intérêt de l’enfant, mais pour l’intérêt collectif », explique-t-il, ajoutant que ceci est une nécessité absolue et qu’il serait bénéfique de les vacciner, selon le même média.
l’intervenant explique « qu’on ne vaccine pas pour l’intérêt de l’enfant, mais pour l’intérêt collectif », ajoutant que ceci est une nécessité absolue et qu’il serait bénéfique de les vacciner.
Abordant la question de l’interchangeabilité des vaccins, vu la rareté, voire l’inexistence de deuxième doses de certains protocoles, le professeur Djidjik souligne que cela est tout à fait possible.
C’est également la même chose pour refaire un protocole du début en se faisant vacciner une nouvelle fois par un autre type de vaccin, estime le professeur.
« Le rappel du Sputnik dure deux ou trois semaines, si on les dépasse, on n’est plus sur un rappel » explique-t-il, selon le même média.