L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

Le comité de surveillance des accords de l’Opep et de ses partenaires sur la réduction de la production de pétrole se réunissait hier à Vienne en présence, entre autres, du ministre de l’Énergie, Noureddine Boutarfa.

Lors de cette réunion, écrit El Moudjahid, les ministres doivent aborder la méthodologie et les mécanismes à mettre en place pour concrétiser la mission de monitoring que les pays membres et non membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont confiée à ce comité ministériel co-présidé par le Koweït et la Russie, et dont l’Algérie est membre avec le Venezuela et le Sultanat d’Oman.

Dans sa déclaration à la presse, à son arrivée à Vienne, M. Boutarfa a indiqué que cette réunion serait consacrée aux différentes questions liées au système de monitoring mis en place, notamment «les sources, le planning, les délais et les systèmes d’alerte». «Il y aura également un indicateur sur les exportations, lors de cette réunion», a-t-il affirmé, ajoutant qu’il s’agirait d’une information complémentaire «qui sera demandée aux pays». «Nous allons aussi discuter pour que la question des exportations fasse partie des documents du monitoring», a déclaré le ministre. Il a, en outre, poursuit le journal, fait savoir que le comité de monitoring devrait se réunir encore à trois reprises avant la prochaine réunion de l’Opep prévue en mai.

Le Soir d’Algérie nous apprend ce main que le monde de la presse accueille un nouveau venu : Job News Algeria. Il se présente lui-même comme étant un nouvel hebdomadaire économique dédié à l’emploi, à la formation et à la gestion des ressources humaines. «L’enrichir et non l’encombrer dans la mesure (…) A l’adresse des entrepreneurs et chefs d’entreprise, il se propose de fournir les données à même de leur permettre une meilleure visibilité du marché de l’emploi et de ses opportunités.»

Job News Algeria se veut également être un «trait d’union entre demandeurs d’emploi et recruteurs, entre le secteur de la formation professionnelle et le marché de l’emploi» et offre un espace de débat aux experts chercheurs et «autres acteurs versés dans le domaine de l’emploi et de la formation ajoute le Soir.

Le rythme d’inflation en glissement annuel — soit l’évolution de l’indice des prix à la consommation sur une période de douze mois — a atteint 6,4% à décembre dernier, indiquent les derniers chiffres publiés par l’Office national des statistiques (ONS), repris hier par l’APS et ce matin par El Watan.

En rythme mensuel, l’indice brut des prix à la consommation en décembre 2016 par rapport à novembre a évolué de 0,19%, selon la même source, qui évoque notamment des hausses respectives de 0,13% et 0,34% sur les prix des produits alimentaires et des biens manufacturés, entre novembre et décembre écoulés.

Quant à la variation annuelle des prix à la consommation, soit leur évolution entre le dernier mois de 2015 et la même période de 2016, elle aura été marquée, selon l’ONS, par une hausse significative de près de 7%. Par catégorie de produits, le même organisme souligne qu’en décembre dernier, les prix des biens alimentaires ont augmenté de 4,3% par rapport au même mois de 2015, avec notamment 3,7% de hausse pour les produits agricoles frais, et 4,91% pour les produits agroalimentaires. Concernant l’habillement et les chaussures, les prix ont également grimpé de 13,7% entre les deux périodes de comparaison, tandis que ceux des meubles et articles d’ameublement ont augmenté de 5,2%.

Dans la compétition que se livrent les deux groupes automobiles français PSA (marques Peugeot, Citroën et DS) et Renault (marques Renault et Dacia), le constructeur au losange a toujours un temps d’avance selon les derniers chiffres de ventes qui viennent d’être publiés sur l’année 2016, écrit cette semaine Jeune Afrique.

Le magazine nous apprend qu’au Maroc, où le marché reste dynamique, en hausse de 24% entre 2015 et 2016, Renault règne sans partage avec une part de marché de 37,8 % (soit 61 726 véhicules vendus), contre 10,8%  (17 700 véhicules écoulés) pour PSA.

Quant à l’Algérie, touchée a contrario par une très forte baisse du marché, Renault y a beaucoup mieux résisté que son compatriote et rival : il y a vendu 61 249 véhicules contre seulement 15 300 pour PSA, dont les ventes ont chuté en 2016 de 62,5% contre 32% pour Renault.

Principale cause de cette bonne tenue : le groupe de Carlos Ghosn bénéficie de son usine algérienne de Oued Tlelat – près d’Oran – qui a fabriqué quelques 35 000 véhicules l’année passée. Une production locale non soumise aux quotas d’importation qui brident le développement de PSA.

Ce dernier attend toujours la validation par le gouvernement de son projet d’usine à Oran – il est sur la table des autorités à Alger depuis plus de 6 mois et demeure sans réponse – pour sortir de l’ornière.