Entre 2011 et 2020, seules trois (3) start-up ont pu lever plus de 100 000 dollars en Algérie, contre 13 en Tunisie et au Maroc et 92 en Egypte.
C’est que révèle le dernier rapport de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) intitulé : « Dynamiques du développement en Afrique 2021 : transformation digitale et qualité de l’emploi ».
L’OCDE explique que « le faible niveau de l’E-commerce et des services livrables, en relation avec l’insuffisance de startups actives, montre que l’Afrique du Nord ne parvient pas encore à réellement tirer parti de la digitalisation pour dynamiser l’emploi. »
Et d’ajouter : « la région reste caractérisée par un faible développement des startups, réparties de façon inégale au sein des pays et entre eux ».
Selon cette organisation : « L’impact des startups sur l’emploi reste par ailleurs limité sur le plan spatial, en raison de leur localisation dans les centres urbains. Cette concentration, en relation avec les inégalités spatiales d’accès à Internet, met en évidence la nécessité d’améliorer non seulement le cadre institutionnel pour le développement des startups, mais également leur extension à d’autres villes. »
L’OCDE recommande dans son rapport aux décideurs de ces payer d’Afrique du Nord « d’appuyer les efforts d’investissement en TIC », de développer des « politiques incitatives au profit des importateurs et/ou producteurs des équipements high-tech » et l’impératif de développer également des « partenariats entre les institutions de microfinance et les opérateurs de téléphonie mobile ».