Douze (12) étudiants algériens se sont retrouvés bloqués au Maroc après leur refoulement à leur arrivée à Montréal par les services de l’immigration canadienne.
Arrivés samedi dernier à bord d’un vol d’Air Algérie, les 12 étudiants ont été interdits de territoire par les autorités canadiennes sous prétexte que leurs dossiers étaient incomplets.
Les étudiants ont expliqué au média marocain « La Voix du Maghreb » que « les services frontaliers canadiens à Montréal leur ont exigé de remplir des conditions d’entrée au Canada qui n’étaient pas prévues lorsqu’ils ont entrepris les démarches pour obtenir le visa d’études ».
Lundi 11 janvier, les autorités canadiennes ont expulsé les étudiants algériens à bord du vol Montréal-Casablanca (Maroc), parce que il n’y a plus de vol d’Air Algérie dont les vols de rapatriement ont été suspendus. Seul les vols depuis Paris vers Alger sont maintenus.
Selon une vidéo partagée par la page « Les Algériens de Montréal », les étudiants algériens sont actuellement à l’aéroport de Casablanca au Maroc. Selon leur témoignage, ils ont dit qu’ils sont abandonnés, et qu’il risquent de rester bloqués au Maroc pour plusieurs mois.
Selon eux, les autorités canadiennes ont décidé de les inscrire sur le vol de la Royal Air Maroc vers Casablanca et à partir de là, ils devaient être transportés vers Alger. Mais, à leur arrivé à l’aéroport marocain, ils ont appris qu’il n’y a aucun vol à destination d’Alger, sachant que Air Algérie n’opère plus de vols spéciaux depuis ce pays voisin.
Les étudiants algériens ont confié à « La Voix du Maghreb » qu' »ils sont livrés à eux-mêmes ». « Ils ont pris contact avec des responsables de la compagnie Royal Air Maroc pour leur demander d’assurer leur hébergement. Jusqu’à date (hier mardi, ndlr), ils sont dans une salle d’attente de la zone de transit de l’aéroport », a rapporté le même média.
Ils ont passé leurs premières nuits à l’aéroport de Casablanca dans une salle commune sur des bancs de voyageurs. « Les étudiants nous ont fait part, également, du manque de nourriture. Ils ne comprennent pas, non plus, pourquoi la compagnie aérienne ne les prend pas en charge et ne leur assure pas le vol du retour Casablanca-Alger », a encore rapporté la même source.