Le port d’Arzew à Oran serait à l’arrêt depuis une dizaine de jours en raison des mauvaises conditions climatiques ce qui a perturbé les exportations algériennes de GNL.
Une source proche du dossier a confié à l’agence américaine Bloomberg que des perturbations touchent depuis la mi-août les exportations algériennes de GNL suite à une série d’incidents. La dernière en date a été signalée vendredi dernier au port d’Arzew qui abrite l’énorme complexe de GNL de l’Algérie.
Selon l’agence américaine, l’arrêt au niveau du port d’Arzew « resserre le marché mondial et contribue à une remontée des taux au comptant ». « Au moins deux navires de GNL sont en rade près du port d’Arzew, dont l’un d’entre eux » Lala Fatma N’soumer » est en place depuis le 1er décembre », a précisé la même source
Selon les données de suivi des navires par Bloomberg : « L’usine GL3Z LNG d’Arzew n’a pas exporté de cargaison depuis la mi-août, tandis que les exportations totales d’Arzew ont diminué en novembre par rapport au mois précédent ».
Sonatrach qui exploite l’usine d’exportation aurait augmenté les flux via un pipeline vers le sud de l’Europe, ont indiqué des négociants cités par Bloomberg, qui a ajouté que la compagnie nationale n’aurait proposé aucune cargaison sur le marché spot pour profiter de la remontée des prix et de l’augmentation de la demande hivernale.
L’agence américaine a noté que sur le marché international, des maintenances imprévues sur des installations en Australie et au Qatar ont réduit l’approvisionnement mondial au cours des derniers mois, au moment où la demande a enregistré une hausse auprès des clients à la recherche de volumes pour l’hiver.