Lors du deuxième jour du procès en appel de l’homme d’affaires Ali Haddad et de plusieurs responsables accusés d’octroi des privilèges indus, d’abus de pouvoir et de conflit d’intérêts, l’ancien premier ministre Abdelmalek Sellal s’est fait remarquer par des déclarations pour le moins insolites qui ont provoqué des rires dans l’assistance, rapporte le quotidien arabophone El Khabar.
L’ancien premier ministre est revenu sur sa visite officielle aux États-Unis d’Amérique, et lorsque l’ancien président américain, Barack Obama, lui a proposé un verre de vin, dans son bureau, Sellal a refusé, expliquant :
» Je me suis excusé et je lui ai dit que c’est »haram » (péché, ndlr). Mais après son insistance, je lui ai dit que je boirais volontiers ce verre à condition de me donner une bombe atomique », a-t-il déclaré lors de l’audience qui s’est déroulée à la Cour d’Alger
Abdelmalek Sellal a clamé son innocence de toutes les accusations dont il fait l’objet. Il a, à ce propos, déclaré que depuis 16 mois, sa « conscience est tranquille », en s’interrogeant sur les raisons qui l’ont conduit en prison. « Je me demande toujours qu’est-ce que je fais en prison », a-t-il déclaré.
« Je vais bientôt avoir 73 ans, après avoir occupé plusieurs postes dans l’Etat, les gens me connaissent dans mon cœur, et même Obama me connaît », a affirmé l’ancien premier ministre.