Tous les cas de paludisme (Malaria) enregistrés dans le Sud algériens sont importés par des africains subsahariens ou des Algériens qui ont séjourné dans les pays du Sahel, a affirmé, jeudi à Oran, le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, qui a rassuré sur les capacités de prendre en charge des malades.
En visite de travail, en compagnie de la ministre de la solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme, Kaoutar Krikou, le ministre de la santé, a déclaré en marge d’une rencontre sur la protection des personnes âgées, organisée au niveau de la salle de conférence de la grande mosquée « Abdelhamid Ibn Badis », « qu’aucun cas de malaria autochtone n’a été signalé parmi les cas enregistrés récemment dans les wilayas du Sud ».
Le ministre de la santé a rassuré q’il n’y avait pas de « craintes particulières » quant à ce millier de cas de paludisme enregistrés dans les wilayas du Sud de l’Algérie.
« Il est tout à fait habituel chaque année durant le mois de septembre d’avoir des centaines de cas de malaria », a-t-il fait rappelé, ajoutant que les pluies qui se sont abattues sur le sud algériens et les pays proches ont favorisé la propagation de la maladie.
Même s’il s’agit d’un fait habituel, le ministre a noté une certaine particularité : des cas enregistrés dans des wilayas proches du nord, à Ouargla et Ghardaïa. Concernant le risque de voir la maladie remonter vers les wilayas du nord, M. Benbouzid a estimé que « le risque zéro n’existe pas ».
M. Benbouzid a également rassuré quant à la capacité de la prise en charge des cas de la maladie pour endiguer sa propagation, soulignant que « le département de la prévention du ministère a pris les choses en main ».
« Les mesures ont été prises, le médicament existe et les équipes qui se chargent de cette affection sont déjà opérationnelles », a-t-il précisé.
Plus de 1.000 cas de paludisme ont été enregistrés dans les wilayas du Sud, a rappelé le ministre de la santé, déplorant les deux décès survenus à cause de cette maladie tropicale.
APS