L’Algérie se dotera dès le mois d’octobre prochain d’un 4e câble sous-marin, ce qui permettra d’augmenter le débit d’Internet et la sécurisation du réseau de communication du pays avec l’étranger.
« L’Algérie se dotera, le mois prochain, d’un 4ème câble sous-marin », a confié, lundi au journal l’Expression, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Brahim Boumzar, en marge de la cérémonie de signature d’une convention entre son secteur et celui du tourisme, organisée, hier, à Sidi Fredj à l’Ouest d’Alger. Ce nouveau câble, a ajouté le ministre, « sécurisera le réseau de communication du pays avec l’étranger. »
Interrogé sur le nombre de câbles sous-marins reliant le pays au « réseau international d’Internet », Brahim Boumzar a expliqué que « cette nouvelle infrastructure, (le 4ème câble, ndlr), viendra renforcer les capacités data déjà détenues par le pays à travers les trois câbles, qui sont opérationnels et exploiter, à savoir le Sea-Me-We 4, le Medex reliant, depuis Annaba, le réseau Internet algérien de fibre optique au réseau international reliant les Etats-Unis d’Amérique à l’Asie, et l’Orval/Alval, reliant Alger, Oran et Valence (Espagne) ».
Le ministre a fait remarquer que la connexion Internet n’a pas été perturbée au premier jour de l’examen du BEM qui a débuté hier. « Vous constatez, aujourd’hui, (hier Ndlr), au premier jour du BEM qu’il n’y pas eu de coupure temporaire d’Internet », a indiqué le ministre.
En effet, contrairement aux années précédentes, cette année, la connexion n’a pas été perturbée pour éviter la fuite des sujets et la triche lors des examens de fin d’année.
Evoquant « l’instabilité et la faiblesse » de la connectivité dans certaines régions du pays, Brahim Boumzar, cité toujours par l’Expression, a sommé les opérateurs de téléphonie mobile, de s’engager à respecter leurs devoirs, d’améliorer leur couverture réseau pour améliorer la qualité des services offerts au citoyen qui sont mentionnés dans les cahiers des charges.
« Il est inadmissible et insoutenable qu’il existe des couvertures minimales de réseaux Internet dans certaines zones, alors que la connectivité est nécessaire au fonctionnement de plusieurs activités, notamment touristiques et commerciales », a indiqué le ministre.