Face à l’improductivité des raffineries pétrolière du Nigéria, le gouvernement fédéral a demandé aux responsables de celles-ci de les mettre en vente si elles ne deviennent pas rentables dans un certain délai qui leur a été communiqué, rapporte BBC.
Cette injonction s’inscrit dans le cadre de la politique du gouvernement dont l’objectif est de faire remplacer tous les services chargés de la réglementation du secteur par une agence gouvernementale dénommée Commission de règlementation du pétrole. Le cadre institutionnel en charge de la gestion des raffineries a été qualifié de « largement inefficace » par le gouvernement. Les autorités espèrent ainsi redonner un second souffle à ces installations dans le but de redynamiser l’industrie pétrolière, agonisante depuis le début de la chute des prix du pétrole.
Le milliardaire Aliko Dangote, qui est en train d’installer la plus grande raffinerie du pays (d’une capacité de 650 000 b/j), avait longtemps exhorté le gouvernement à céder les installations au secteur privé, gage d’un meilleur fonctionnement du sous-secteur du raffinage du pétrole.
Deuxième producteur de pétrole en Afrique, le Nigéria dépend quasi-totalement des revenus pétroliers pour financer son économie. La chute des prix du pétrole a conduit le pays en récession en début d’année et a affaibli sa monnaie, le naira.
Agence Ecofin
