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Le pétrole se redresse et clôture la semaine à plus de 43 dollars le baril

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Les prix du pétrole ont retrouvé de l’allant vendredi, aidés par les espoirs d’un vaccin contre le Covid-19, un léger recul du dollar et des dégâts sur la demande plus limités qu’attendu selon l’Agence internationale de l’Energie (AIE).

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre s’est apprécié de 89 cents, ou 2,1%, pour clôturer à 43,24 dollars.
A New York, le baril américain de WTI pour le mois d’août a gagné 93 cents, ou 2,4%, pour finir à 40,55 dollars. « Des nouvelles positives autour de vaccins et traitements contre le Covid-19 ainsi que la baisse du dollar » soutiennent les cours du brut, a estimé Edward Moya, analyste de Oanda.

Deux des candidats vaccins sont au stade le plus avancé, la phase 3, où l’efficacité est mesurée à grande échelle: le projet européen de l’Université d’Oxford, en coopération avec la société AstraZeneca, et celui, chinois, du laboratoire Sinovac, en partenariat avec l’institut de recherche brésilien Butantan.
Par ailleurs, les acteurs et observateurs de marché ont accueilli vendredi les derniers chiffres de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), dont les prévisions de chute de la demande en 2020 se sont révélées moins sévères qu’anticipé: elle est attendue à 92,1 millions de barils par jour (mb/j) cette année, soit une chute de 7,9 mb/j par rapport à 2019. Mais c’est un peu mieux que ce que l’AIE avait prévu jusqu’ici, car la baisse au deuxième trimestre a été finalement moins sévère qu’attendu.

Après avoir atteint son plus bas en neuf ans, la production mondiale de pétrole devrait de son côté repartir à la hausse dès juillet avec la reprise de la demande, a aussi anticipé l’AIE. Toutefois, « il est clair que les coupes record mises en place par l’OPEP+ (les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et dix alliés, dont la Russie), combinées à la baisse de la production aux États-Unis ont réduit de façon importante le surplus existant et ralenti la hausse des réserves » de brut dans le monde, souligne Robbie Fraser de Schneider Electric.

L’AIE a aussi évoqué dans son rapport la production libyenne, perturbée par les troubles politiques et sécuritaires, qui pourrait se reprendre et atteindre 900.000 barils par jour d’ici la fin de l’année.

La Compagnie libyenne nationale de pétrole (NOC) a d’ailleurs annoncé vendredi la reprise de la production et des exportations de pétrole en Libye après environ six mois de blocage.
Mais elle prendra du temps pour atteindre ses niveaux d’avant le blocage (environ 1,2 million de barils par jour) « en raison des dommages importants aux réservoirs et aux infrastructures causés par le blocus illégal imposé depuis le 17 janvier« , a précisé la NOC.

Afp

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