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Algérie : plus de 15 % des start-up fondées par la diaspora

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Le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Sofiane Chaib, s’est félicité de la participation positive et constante des Algériens établis à l’étranger au succès de la 4e Conférence africaine des start-up organisée du 6 au 8 décembre à Alger, mettant en avant « leur rôle important dans l’élaboration de la première stratégie nationale dans le domaine de l’intelligence artificielle ». Et de souligner que leur participation à cette édition « confirme de nouveau qu’ils sont à la hauteur des attentes ».

Sofiane Chaib est intervenu dimanche à la clôture de la « Journée de la communauté », organisée dans le cadre de la Conférence africaine des start-up, en présence du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, et du conseiller du président de la République chargé de la Direction générale de la communication, Kamel Sidi Said. M. Chaib a, par ailleurs, affirmé que la consécration d’une journée complète en marge des travaux de la 4e session de la Conférence, « à la communauté nationale établie à l’étranger », traduit la conviction ferme quant à l’importance de sa contribution au soutien de l’innovation et au développement de l’économie nationale.

Il a indiqué que les start-up sont l’exemple concret de la contribution des compétences établies à l’étranger au développement d’un secteur vital, représentant une valeur ajoutée pour le revenu national, ajoutant que plus de « 15 % des start-up algériennes ont été fondées par des Algériens de la diaspora ». Il a invité les membres de la communauté nationale à agir efficacement pour contribuer à atteindre l’objectif de la création de 20 000 start-up, en profitant du « dispositif incitatif juridique, institutionnel et financier ».

Un réseau national d’experts en cours de création pour l’homologation des produits numériques

De son coté, Noureddine Ouadah a annoncé que le gouvernement a entrepris des démarches pour la création d’un réseau d’experts algériens, à l’intérieur et à l’extérieur du pays, pour l’homologation des produits numériques développés par les start-up algériennes.

Le ministre a expliqué que le problème de non-homologation n’empêchait pas l’utilisation des produits numériques au niveau local dans de nombreux domaines, relevant que des travaux sont en cours pour mettre en place une stratégie claire en vue d’accompagner les start-up dans les processus d’homologation, « à travers la création d’un réseau regroupant des experts algériens à travers le monde », ce qui permettra, selon lui, d’apporter un appui technique et scientifique à l’innovation locale et de lui fournir les exigences de conformité technique, le cas échéant. Le ministre a affirmé que les membres de la communauté nationale à l’étranger, ainsi que d’autres innovateurs et investisseurs, pourront prochainement créer des entreprises en Algérie à distance, une fois les procédures nécessaires, notamment au niveau du Centre national du registre du commerce (CNRC), finalisées.

De son côté, M. Sidi Said a appelé la communauté algérienne établie à l’étranger à contribuer à la promotion des potentialités, atouts et avantages compétitifs offerts par l’Algérie, ajoutant que la réussite de cette démarche « peut être réalisée grâce aux compétences de la communauté algérienne à travers le monde, qui s’est distinguée dans plusieurs domaines ». Et d’ajouter que les Algériens établis à l’étranger sont une « véritable valeur ajoutée dans le processus d’édification du « soft power » algérien ». L’intervenant a souligné que le président de la République ne fait pas de distinction entre les Algériens de l’intérieur du pays et de l’extérieur, précisant que les portes sont ouvertes devant les enfants de la communauté nationale pour investir et contribuer aux projets sur le territoire national.

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