Plusieurs nouveautés attendent les membres de la communauté algérienne à l’étranger en 2026. Un député et membre de la commission des affaires étrangères à l’APN a présenté cinq « bonnes nouvelles » pour la diaspora.
Dans un post publié jeudi 20 novembre sur sa page Facebook, le député Mohamed Hani a cité en premier la baisse du droit de timbre pour l’établissement ou le renouvellement du passeport dans les consulats algériens.
« La taxe pour l’établissement des passeports passera à 40 euros »
« La taxe pour l’établissement des passeports passera à 40 euros au lieu de 60 euros actuellement », a-t-il assuré. Cette réduction est liée à l’amendement proposé par son collègue Fares Rahmani lors de l’examen de la loi de finances 2026, adopté par la majorité des députés.
Actuellement, le droit de timbre du passeport algérien de 28 pages est fixé à 6.000 dinars, mais les membres de la diaspora paient 60 euros dans les consulats. Selon l’auteur de l’amendement, il s’agit d’une « fausse conversion », car le montant demandé à l’étranger correspond au taux de change du dinar de 2009, alors que l’euro vaut maintenant plus de 150 dinars.
Après l’entrée en vigueur de la loi de finances 2026, le prix du timbre sera fixé chaque année selon le taux de change officiel du dinar par un arrêté interministériel entre le ministre des Affaires étrangères et le ministre des Finances.
La deuxième mesure concerne l’importation de véhicules de moins de cinq ans via le certificat de changement de résidence (CCR), avec tous les avantages, y compris l’exonération des taxes douanières. Le projet de loi de finances 2026 précise que les nationaux immatriculés auprès des représentations consulaires pourront dédouaner des véhicules de moins de cinq ans lors de leur changement de résidence.
2.000 logements réservés aux membres de la diaspora
Le député a également mentionné un quota de 2.000 logements réservés par le ministère de l’Habitat pour les membres de la diaspora. Ces logements sont accessibles via ENPI sous la formule Logements Publics Promotionnels (LPP).
Le ministère de l’Habitat indique que cette disposition concerne les membres de la diaspora qui ne possèdent pas de logement ou de terrain à bâtir, ou qui n’ont jamais bénéficié d’une aide financière de l’État pour la construction ou l’acquisition d’un logement.
Une autre mesure concerne le rapatriement des dépouilles à la charge de l’État pour tous les Algériens décédés à l’étranger. Cette disposition, introduite dans la loi de finances 2023, sera reconduite en 2026.
« Les nationaux algériens résidents ou non-résidents, y compris ceux en situation irrégulière, décédés hors du territoire national, sont concernés par la prise en charge des frais de rapatriement de leurs dépouilles indépendamment de leurs situations financières », précise le ministère des Affaires étrangères sur son site.
Le député a également évoqué la possibilité pour les binationaux de rejoindre l’Algérie avec uniquement une carte nationale d’identité biométrique. Cette mesure, mise en place à titre dérogatoire jusqu’au 31 décembre 2025, pourrait être reconduite ou généralisée en 2026.






