L’Algérie continue d’interdire l’exportation des produits subventionnés ou fabriqués à partir de matières premières bénéficiant d’un soutien de l’État. Le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, l’a rappelé dans une réponse écrite adressée au député Ahmed Rabehi, qui l’a publiée dimanche 31 août sur sa page Facebook.
Dans sa réponse, le ministre a souligné que son département traduit « l’engagement indéfectible de l’État à bâtir une économie forte et diversifiée en promouvant les exportations hors hydrocarbures et en diversifiant les sources de revenus ». Il a précisé aussi qu’il « s’emploie activement à mobiliser toutes les énergies et ressources disponibles pour concrétiser cet objectif, avec l’ambition réaliste d’accroître les exportations hors pétrole et gaz ».
La sécurité alimentaire et l’autosuffisance figurent parmi les « principales priorités » du gouvernement. Celui-ci encourage « l’investissement dans les secteurs productifs prometteurs, notamment ceux capables de remplacer les importations et de renforcer la présence des produits algériens sur le marché national et à l’étranger ».
Le ministre ajoute que son département « travaille en étroite collaboration » avec celui du Commerce intérieur pour « renforcer la stabilité » du marché et « assurer la disponibilité des produits essentiels en quantité suffisante et de manière régulière ». Ces efforts visent à « protéger » le pouvoir d’achat des citoyens et à « faire face aux éventuelles ruptures d’approvisionnement ».
En conséquence, les produits subventionnés destinés à la consommation nationale restent « interdits à l’exportation ». Une décision qui reprend la mesure déjà annoncée par le président Abdelmadjid Tebboune en mars 2022.