Les prix du pétrole ont progressé jeudi, soutenus par la diminution importante des réserves de brut aux États-Unis et par les doutes concernant l’évolution des négociations entre la Russie et l’Ukraine.
Le baril de Brent de la mer du Nord, prévu pour livraison en octobre, a terminé à 67,67 dollars, en hausse de 1,24%. Le West Texas Intermediate (WTI), référence américaine pour la même échéance, a pris 1,29% à 63,52 dollars.
Un rapport de l’Agence américaine de l’énergie (EIA), publié mercredi, a révélé une baisse plus forte que prévu des réserves de brut. Durant la semaine qui s’est achevée le 15 août, elles ont reculé de 6 millions de barils, alors que les analystes attendaient un recul d’environ 850.000 barils, selon les données recueillies par Bloomberg. Cette diminution est liée en partie à une hausse des exportations.
Par ailleurs, une nouvelle prime de risque géopolitique s’est ajoutée aux échanges. Les discussions entre Kiev et Moscou n’avancent pas. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré attendre des garanties de sécurité des pays occidentaux avant une éventuelle rencontre avec Vladimir Poutine.
L’absence de progrès dans les négociations de paix entre les deux pays inquiète le marché et pourrait entraîner l’application de sanctions secondaires de la part de Washington. Le président américain Donald Trump a en effet menacé d’imposer des droits de douane supplémentaires aux pays qui importent du pétrole russe, visant notamment l’Inde, deuxième acheteur de brut de Moscou. Une telle mesure pourrait entraîner une nouvelle hausse du prix du baril.
