Les importations de panneaux solaires chinois par l’Algérie ont atteint 850 mégawatts entre janvier et juin 2025, selon des données rapportées jeudi 7 août par plateforme spécialisée Attaqa. Sur la même période en 2024, elles étaient de 10 mégawatts, concentrés sur un seul mois.
Cette progression intervient dans un contexte où le pays cherche à diversifier ses sources de production électrique, actuellement alimentée à près de 99 % par le gaz naturel, note la même source, qui rappelle que le programme national prévoit l’ajout de 15 000 mégawatts de capacité renouvelable d’ici 2035.
Les volumes mensuels importés de Chine au cours du premier semestre 2025 sont estimés à 390 MW en janvier, 10 MW en février, 60 MW en mars, 160 MW en avril, 140 MW en mai et 90 MW en juin, détaille Attaqa, précisant que sur le plan trimestriel, les importations ont atteint 460 MW au premier trimestre et 390 MW au deuxième. Le mois de janvier a enregistré le niveau le plus élevé, tandis que février a affiché le plus bas, équivalent à celui du même mois en 2024.
La capacité de production solaire devrait augmenter avec l’entrée en service de nouvelles centrales en construction, indique la plateforme spécialisée, soulignant que la capacité actuelle des énergies renouvelables est estimée à 601 MW.
La même source note que l’Algérie poursuit son programme supervisé par Sonelgaz, visant à installer 3 gigawatts (3000 MW) de capacités solaires. Une nouvelle centrale de 80 MW, prévue sur 160 hectares, a vu son chantier démarrer au premier semestre 2025. Sa première phase doit être livrée entre décembre 2025 et janvier 2026.
En 2024, Sonelgaz avait signé des accords pour la réalisation de 20 centrales : 15 d’une puissance totale de 2 GW (2000 MW) et 5 autres totalisant 1 GW (1000 MW). Entre mars et avril 2024, trois centrales de 200 MW, 150 MW et 220 MW ont été lancées, et une quatrième de 80 MW a été inaugurée.
