Le directeur du commerce, de l’investissement et du financement des entreprises auprès de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), Ayman El Zoghbi a annoncé, mardi à Alger, que la banque envisage d’ouvrir une succursale régionale en Algérie, dans le cadre de ses efforts visant à renforcer sa présence sur le continent africain et à appuyer ses bureaux régionaux actuels.
Lors d’une rencontre organisée dans le cadre de la tournée promotionnelle de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), prévu en septembre prochain à Alger, M. El Zoghbi a précisé que la banque est en contact avec la Banque d’Algérie afin de soutenir les efforts des banques algériennes souhaitant ouvrir des succursales dans plusieurs pays africains, et ce dans le cadre d’une initiative globale visant à financer l’expansion des banques africaines sur le continent.
Indiquant qu’Afreximbank, dont le siège est au Caire, œuvre à financer les acheteurs africains afin de faciliter leurs importations de produits algériens, soulignant le rôle croissant de l’Algérie sur le plan économique africain, il a exprimé, selon l’APS, la disponibilité de la Banque à accompagner plusieurs entreprises algériennes désirant s’implanter sur les marchés africains, notamment dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics, précisant que des projets ont été financés à cet égard en Afrique de l’Ouest et du Nord.
Afreximbank s’intéresse à participer au financement du projet de gazoduc transsaharien
M. El Zoghbi a souligné l’importance de l’IATF 2025, prévu du 4 au 10 septembre prochain à Alger, pour le renforcement des partenariats et des investissements entre opérateurs économiques, à travers la mise à disposition d’une plateforme de mise en relation des acteurs économiques, leur permettant d’accéder à des bases de données et à des informations économiques et institutionnelles.
Dans une déclaration à la presse en marge de la rencontre, le responsable a affirmé qu’Afreximbank s’intéresse à participer au financement du projet de gazoduc transsaharien reliant le Nigeria à l’Algérie, en passant par le Niger, afin d’exporter le gaz vers les marchés européens et d’autres destinations internationales, ajoutant que l’opération est actuellement « à l’étude au niveau de la Banque ».