Dans le cœur aride mais fertile de la wilaya d’El Oued, une jeune femme défie les stéréotypes et redonne vie à la terre. Wafaa, agricultrice passionnée et entrepreneure engagée, cultive bien plus que des légumes biologiques : elle fait germer une nouvelle vision de l’agriculture dans le sud algérien, où durabilité, pureté et autonomie vont de pair.
Une pionnière de l’agriculture biologique dans le désert
Wafaa s’est lancée avec ambition dans la production de légumes 100 % biologiques, sans pesticides ni produits chimiques.
Sur ses terres, situées dans la région d’El Oued, elle met en œuvre des techniques agricoles respectueuses de l’environnement, adaptées aux conditions climatiques du sud. Résultat : des tomates, laitues, courgettes ou oignons d’une qualité remarquable, sains et savoureux, cultivés avec passion.
Ce qui distingue Wafaa, c’est aussi son travail sur les semences pures. Dans un secteur où les semences hybrides et importées dominent, elle fait le pari audacieux de préserver les graines locales, résistantes et adaptées au climat du désert. Une initiative précieuse pour assurer une souveraineté alimentaire locale durable.
Femme et entrepreneure dans un domaine masculin
L’agriculture dans le sud algérien reste largement dominée par les hommes. Pourtant, Wafaa incarne une nouvelle génération de femmes entrepreneures rurales qui n’hésitent pas à retrousser leurs manches, investir, innover et gérer leur propre exploitation agricole.
À travers son parcours, elle montre que les femmes ont toute leur place dans l’agriculture durable. Mieux encore : elles peuvent en devenir des actrices clés, moteurs du changement économique et écologique.
Un modèle d’inspiration pour les jeunes du Sud
Le parcours de Wafaa inspire de plus en plus de jeunes, notamment dans les zones sahariennes, souvent en manque de perspectives professionnelles.
En prouvant qu’on peut réussir dans l’agriculture durable, sans produits chimiques, en misant sur le local, le naturel et l’innovation, elle offre un modèle durable, rentable et éthique.
Son message est clair : avec de la volonté, de la formation et une bonne connaissance des ressources locales, il est possible de faire de l’agriculture dans le sud algérien un secteur d’avenir.