Le cahier des charges relatif aux réseaux mobiles 5G sera prêt « dans deux semaines ». C’est ce qu’a annoncé, ce lundi 22 avril à Alger, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali Zerrouki.
« En prévision du lancement des réseaux mobiles 5G au 2e semestre 2025, un cahier des charges est en cours d’élaboration et sera fin prêt dans deux semaines », a précisé M. Zerrouki, qui était l’invité du forum du quotidien El Moudjahid.
Et d’ajouter : « En application des orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, une étude approfondie est menée actuellement par tous les concernés par ce projet pour réaliser les objectifs attendus à travers l’utilisation des réseaux mobiles 5G ».
« Une fois les préparatifs administratifs et juridiques finalisés, un appel d’offres national sera lancé pour permettre aux opérateurs de présenter leurs offres techniques pour obtenir les autorisations d’exploitation », a-t-il indiqué, selon l’APS, soulignant que cette technologie avancée assure « un haut débit internet comparée à la 4G ».
Le ministre a expliqué que la 5G « est destinée essentiellement aux industriels et à plusieurs secteurs via des applications innovées dans des secteurs stratégiques comme la santé, l’industrie et l’éducation ».
Réalisation de 265.000 km de fibre optique
A cette occasion, le ministre a mis en avant les réalisations accomplies dans le secteur, comme l’amélioration des services internet, rappelant la réalisation de pas moins de « 265.000 km de fibre optique ».
M. Zerrouki a rappelé aussi les mesures prises pour améliorer les services postaux et réduire la durée d’intervention pour la réparation des pannes au niveau des distributeurs automatiques, outre la maintenance périodique garantie par les services d’Algérie poste.
Un plan d’action est en cours d’élaboration dans le cadre de la restructuration du secteur de la Poste pour le mettre au diapason des exigences actuelles, a-t-il ajouté, citant parmi les projets prévus dans ledit plan la création « d’une carte virtuelle » sur les Smartphones.
Concernant l’application « Baridimob », M. Zerrouki a assuré que ce service « est très sécurisé », affirmant, toutefois, que « la vigilance et la prudence » restent de mise comme c’est le cas pour toutes les autres applications et services électroniques.