L’ambassadrice des États-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, a annoncé jeudi 27 mars la naissance d’un veau à la ferme Boussouf dans la wilaya de Mila. Il s’agit du premier bovin issu de la génétique américaine en Algérie.
« Une étape fière dans notre collaboration agricole. C’est avec un immense plaisir que j’annonce la naissance d’un veau absolument adorable à la ferme Boussouf. Il s’agit de la première vache, parmi tant d’autres à venir, issue de la génétique américaine en Algérie. Félicitations à tous ceux qui ont contribué à ce projet », a écris Mme Aubin sur le réseau social « X ».
Ce résultat est l’aboutissement d’un projet initié en avril 2024, avec l’introduction de semences de taureaux américains destinées aux éleveurs algériens. Lors d’une visite au complexe agricole du groupe Boussouf à Mila, Elizabeth Moore Aubin avait mis en avant cette coopération en déclarant : « La décision a été prise de vendre les premiers produits génétiques. Je suis très impressionnée de ce partenariat algéro-américain en matière de production de lait. »
La collaboration entre spécialistes des deux pays a débuté en septembre 2023 par une rencontre organisée par l’ambassade des États-Unis en Algérie. Des experts de l’élevage, des vétérinaires, des généticiens et des spécialistes en insémination artificielle et transfert d’embryons avaient pris part à ces échanges. En Algérie, le Centre national d’insémination artificielle et d’amélioration génétique (Cniaag) joue un rôle important dans ce domaine.
L’ambassadrice a mis en avant l’expertise américaine en précisant que « l’industrie génétique américaine est pionnière dans le partage de son savoir-faire dans le monde entier ». Elle a rappelé que « la génétique bovine a été exportée pour la première fois des États-Unis dans les années 1960. Aujourd’hui, la génétique bovine américaine est exportée vers plus de 116 pays, contribuant de manière significative à nourrir notre population mondiale croissante ».
Lors d’une rencontre bilatérale, Catherine Bowers, responsable des services vétérinaires à l’USDA, avait souligné que cette initiative « constitue une première étape d’un programme d’échange et de coopération bilatérale ».
Un accord de 150 millions de dollars pour l’importation de vaches laitières américaines
Toujours dans le cadre de la coopération agricole entre l’Algérie et les États-Unis, un accord a été conclu pour l’exportation de vaches laitières américaines vers l’Algérie. D’un montant de 150 millions de dollars, l’accord a été annoncé le 14 mars par l’International Visitor Leadership Program (IVLP), un organisme américain qui favorise les échanges économiques.
« Excellente nouvelle pour les producteurs laitiers américains ! » a écrit l’IVLP sur la plateforme « X », précisant que « les vaches laitières américaines peuvent désormais être exportées vers l’Algérie ». Selon l’organisme, « cet accord d’exportation de 150 millions de dollars démontre le pouvoir des échanges IVLP pour soutenir la prospérité économique ».
En novembre 2024, un accord avait été signé entre le ministère algérien de l’Agriculture et du Développement rural et le département américain de l’Agriculture (USDA). L’ambassadrice des États-Unis en Algérie avait alors déclaré sur « X » : « Plus de vaches produisent plus de lait, de yaourt et de fromage. »
Elle avait aussi mis en avant l’importance de ce partenariat en affirmant : « Nous sommes fiers d’être un partenaire fiable et un fournisseur clé d’intrants agricoles de qualité pour l’Algérie. Nous avons hâte de goûter aux produits laitiers savoureux et nutritifs issus de ce partenariat agricole bilatéral. »
