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Sonatrach : Des fermes solaires pour couvrir 30 à 40% des besoins en énergie des usines de dessalement d’eau de mer

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La réception du programme de cinq stations de dessalement d’eau de mer a débuté jeudi 20 février avec la mise en production de l’usine de dessalement de Cap Blanc dans la wilaya d’Oran. L’entrée en service des quatre autres usines à Tipaza (Fouka 2), Boumerdes (Cap Djinet), Béjaïa (Tighremt) et El Tarf (Koudiet Eddraouche), interviendra dans les prochains jours.

D’une capacité de 300.000 mètres cubes par jour chacune, ces cinq usines cumulent une production totale de 1,5 millions de mètres par jour, qui s’ajouteront aux 2,2 millions de mètres cubes par jours actuellement, ce qui portera la capacité de production d’eau dessalée de l’Algérie à 3,7 millions de mètres cubes par jour, soit une part de l’eau dessalée dans l’alimentation en eau de 42%.

Ces stations desserviront près de 20 wilayas, incluant des régions côtières et intérieures, jusqu’à 150 kilomètres dans les terres. Cela permettra de fournir de l’eau potable à un grand nombre de citoyens, environ 15 millions d’habitants.

Le taux d’intégration des produits nationaux dans ces usines s’élève à 30%

Lors d’une présentation sur l’usine de dessalement d’eau de mer de Cap Blanc à Oran, inaugurée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le PDG du groupe Sonatrach, Rachid Hachichi, est revenu sur le bilan de réalisation de ces cinq usines.

Selon lui, les cinq usines ont été réalisées par des compétences algériennes à hauteur de 100%, et que le taux d’intégration des produits nationaux dans ces usines s’élève à 30%. Il a également précisé, selon l’APS, que la réalisation de ces usines dans des délais records (25 mois) a nécessité un travail en continu, 24/24 heures, et la mobilisation de 10.000 travailleurs, pour un coût de 2,4 milliards de dollars.

Des fermes solaires pour couvrir 30 à 40% des besoins d’énergie des usines de dessalement

Il a ajouté que l’importation des équipements avait nécessité le lancement d’un pont aérien exceptionnel de 288 vols pour transporter les équipements depuis les pays de fabrication vers l’Algérie, soulignant que pas moins de 300 étudiants ont été formés dans le domaine du dessalement de l’eau de mer.

M. Hachichi a souligné que Sonatrach travaille à intégrer les énergies renouvelables dans la gestion des usines de dessalement d’eau de mer, en créant des fermes solaires qui couvriront de 30 à 40% des besoins de ces usines, ce qui contribuera à réduire les coûts de production.

Il a également indiqué que des accords sont en cours avec des fabricants étrangers spécialisés dans la fabrication d’équipements de dessalement d’eau de mer, notamment les membranes d’osmose inverse, pour leur production locale.

L’usine de dessalement de Cap Blanc fournira de l’eau potable à six wilayas de l’Ouest du pays

De son côté, le Secrétaire général du ministère des Ressources en eau, Omar Bougroua, a souligné, lors de son discours à l’occasion de l’inauguration, que l’usine de dessalement de Cap Blanc à Oran contribuera à fournir de l’eau potable à six wilayas de l’Ouest du pays, à savoir Oran, Aïn Témouchent, Mostaganem, Mascara, Sidi Bel Abbes et Relizane.

La fourniture en eau potable pour la wilaya d’Oran passera ainsi à 98% avec la mise en service de cette usine. Les wilayas de Mostaganem et Relizane retrouveront leurs parts dans le système MAO, tandis que Aïn Témouchent et Sidi Bel Abbes bénéficieront de leurs parts de l’usine de dessalement de Chatt El-Hilal.

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