L’usine de production de sucre, Tafadis, située dans la zone industrielle de Larbaatache, dans la wilaya de Boumerdes, entrera en phase de test fin mars prochain avec une capacité de 2 000 tonnes par jour.
Ce mardi 11 février, le ministre de l’Industrie, Sifi Ghrieb, a inspecté le projet de la raffinerie de sucre, relevant du groupe public Madar Holding, après son transfert à cette entreprise dans le cadre de la récupération des biens confisqués.
« La capacité de production de l’usine est estimée à 2 000 tonnes par jour de différents types de sucre raffiné : sucre blanc (1 300 tonnes), sucre brun (200 tonnes) et sucre liquide (450 tonnes) », détaille le ministère de l’Industrie dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
Et de préciser : « L’usine, équipée des dernières technologies de raffinage du sucre, entrera en phase de test à la fin du mois de mars avant de passer officiellement à la production. Elle permettra la création de 1 200 emplois, dont 500 directs et 700 indirects. »
« Dans une seconde phase, le groupe Madar ambitionne d’étendre ce projet en réalisant une usine similaire à Ouargla pour produire du sucre à partir de betteraves sucrières, dont l’entrée en production est prévue d’ici trois ans », ajoute la même source.
Lors de cette visite, M. Ghrieb a indiqué que ce « projet modèle », qui illustre la relance des projets confisqués et représente un nouveau défi relevé par le groupe Madar grâce à l’expertise et aux cadres jeunes algériens.
Selon le ministre, cette usine, qui sera inaugurée prochainement, contribuera à stimuler le développement économique et à renforcer la sécurité alimentaire.
Fondée par le groupe Madar en 2022 avec un capital initial de 10 milliards de dinars, Tafadis active dans le domaine du raffinage, de la production et de la commercialisation de sucre (blanc, roux et liquide).
Le 25 janvier 2024, Tafadis avait signé un mémorandum d’entente avec l’entreprise américaine Reasol, visant à développer conjointement un projet intégré d’industrie sucrière. Reasol active principalement dans l’industrie du pétrole et du gaz, en proposant des solutions et produits spécialisés pour les marchés mondiaux de l’énergie et des infrastructures.
L’objectif est de développer conjointement un projet intégré allant de la culture « à grande échelle » de la betterave sucrière jusqu’à sa transformation industrielle, afin de produire « un sucre blanc 100% algérien répondant aux meilleurs standards internationaux », avait expliqué Madar Holding, dans un communiqué.
Ce dernier avait dévoilé, en août de la même année, un projet de production de sucre à partir de la betterave sucrière dans la wilaya de Ouargla. Ce projet sera réalisé par sa filiale sucrière, Tafadis.
Le projet prévoit la construction d’une usine de production de sucre à partir de la betterave sucrière. Le coût total de l’investissement devrait dépasser les 80 milliards de dinars, avait révélé Madar, qui a ajouté qu’en termes d’emplois, l’usine devrait permettre la création de plus de 600 postes directs, ainsi que de nombreux emplois saisonniers et indirects.
