Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu mardi, le ministre d’Etat des Ressources pétrolières de la République fédérale du Nigeria, M. Ekperikpe Ekpo et le ministre du Pétrole de la République du Niger, Sahabi Oumarou, indique un communiqué de la Présidence de la République.
La rencontre s’est déroulée en présence du directeur de Cabinet à la Présidence de la République, M. Boualem Boualem, du ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, M. Mohamed Arkab, et du président directeur général (PDG) de Sonatrach, M. Rachid Hachichi, ajoute la même source.
On « ne va pas renoncer au projet du gazoduc transsaharien »
Dans une déclaration à la presse au sortir de l’audience, le ministre nigérian Ekperikpe Ekpo a affirmé l’engagement de son pays à assurer le succès du projet du Gazoduc transsaharien (TSGP).
M. Ekpo a indiqué qu’il avait été décidé, lors de la 4e réunion ministérielle du comité de pilotage du projet du gazoduc transsaharien (TSGP), « d’aller de l’avant et de relancer le projet ». Il a déclaré qu’on « ne va pas renoncer au projet du gazoduc transsaharien ».
Après avoir souligné l’importance des décisions prises par les ministres des trois pays qui font suite aux conclusions de la réunion de l’équipe d’experts conjointe, M. Ekpo a indiqué avoir informé le président de la République des résultats réalisés et qu’il en était « satisfait ».
« Nous sommes engagés à réaliser rapidement le TGSP »
De son côté, le ministre nigérien Sahabi Oumarou a déclaré que son pays était engagé à la réalisation du projet du gazoduc transsaharien (TSGP), de manière « accélérée », vu son importance en termes de développement pour les peuples de la région.
Le ministre nigérien a indiqué que la 4e réunion ministérielle du comité de pilotage du projet du gazoduc transsaharien (TSGP), « a permis de signer le document fondamental qui permettra le lancement et la mise en œuvre de ce projet commun ».
« Nous disposons, désormais, du moyen et de l’instrument qui nous permettront d’aller de l’avant », a-t-il soutenu ajoutant, à ce propos, que « chaque Etat s’engage à contribuer à la réalisation de ce projet intégré, de manière accélérée, étant un projet bénéfique pour nos peuples ».
L’Algérie, le Nigéria et le Niger ont signé ce mardi, à l’issue de la réunion ministérielle, des accords visant à accélérer la réalisation du projet de gazoduc transsaharien. Il s’agit d’un contrat de mise à jour de l’étude de faisabilité du projet, d’un contrat de compensation et d’un accord de non-divulgation (NDA) entre les sociétés d’énergie des trois pays, signés par les responsables des entreprises énergétiques desdits pays.