La production de pétrole en Algérie devrait se maintenir à environ 908 000 barils par jour (b/j) jusqu’à la fin mars 2025. Cette estimation provient de la plateforme spécialisée Attaqa, basée à Washington (Etats-Unis).
Selon Attaqa, si l’Algérie commence à récupérer progressivement sa part des réductions volontaires, évaluée à 51 000 b/j, la production pourrait atteindre 911 000 b/j en avril 2025. Cette augmentation se poursuivrait jusqu’à juin 2025, avec une progression mensuelle d’environ 3000 b/j. Ainsi, la production atteindrait 917 000 b/j en juin. En juillet 2025, une hausse de 2000 b/j porterait le niveau de production à 919 000 b/j. Une progression de 3000 b/j en août permettrait d’atteindre 922 000 b/j. Cette tendance se poursuivrait jusqu’à la fin de l’année, atteignant 934 000 b/j en décembre.
Les prévisions pour 2026 indiquent une production d’environ 1,007 million b/j. Cette estimation ne tient pas compte d’éventuels ajustements dans les plans de réduction de la production, liés aux quotas de l’OPEP+. En janvier 2026, la production pourrait atteindre 936 000 b/j, puis augmenter de 2000 à 3000 b/j chaque mois, pour se stabiliser à 959 000 b/j entre septembre et décembre 2026.
Pour 2024, la production moyenne a été de 907 000 b/j au premier trimestre. Elle a diminué à 904 000 b/j au deuxième trimestre avant de remonter à 909 000 b/j au troisième trimestre. En novembre 2024, elle a été estimée à 910 000 b/j.
L’Algérie participe aux efforts de réduction de la production décidés par les membres de l’OPEP+. Ces réductions volontaires, qui s’élèvent 51 000 b/j aux réductions volontaires de production tandis que sa part des réductions volontaires supplémentaires est d’environ 48 000 b/j pour un total de 99 000 b/j, resteront en vigueur jusqu’à fin mars 2025. Cette contribution vise à équilibrer le marché pétrolier mondial.
Lors d’une réunion de coordination début décembre en cours, huit pays membres de l’OPEP+ (Algérie, Arabie saoudite, Emirats arabes unis, Irak, Kazakhstan, Koweït, Russie et Sultanat d’Oman) ont décidé de prolonger la réduction volontaire de la production de 2,2 millions barils/jour jusqu’à la fin du premier trimestre de 2025 conformément à la décision adoptée en novembre 2023.
Ils ont également convenu d’entamer, à partir d’avril 2025, une augmentation progressive de la production sur une période de 18 mois, soit jusqu’à septembre 2026, tout en maintenant la décision prise en avril 2023, prévoyant une réduction volontaire de 1,6 million de barils/jour jusqu’à 2026.