L’Ecole supérieure de la sécurité sociale (ESSS), assure des formations de qualité et prend en charge les étudiants issus de plusieurs pays africains et maghrébins qui viennent bénéficier de l’expérience algérienne en matière de la sécurité sociale et de la formation de la ressource humaine, d’autant que l’ESSS est chapeautée par deux tutelles, à savoir le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. C’est ce qu’a affirmé aujourd’hui le Directeur général de l’ESSS Nacer Daddi Addoun, lors de son intervention à l’émission « L’invité de la matinée » de la Radio chaine 2 de la Radio algérienne.
M Daddi Addoun a affirmé que « les formations dispensées aux étudiants étrangers contribuent sensiblement à la modernisation de ce secteur dans ces pays », soulignant que le Gouvernement a signé, en 2013, une Convention avec l’Organisation internationale du travail (OIT), « ce qui donne, selon lui, un avantage à l’ESSS pour prendre en charge les étudiants de ce pays qui viennent s’inspirer du modèle de la sécurité sociale algérien, considéré comme l’un des meilleurs systèmes au niveau de la Méditerranée, avec tout ce qui a été réalisé depuis 1962 dans ce secteur ».
Ces échanges d’expériences permettent également à l’Algérie, selon lui, de mieux connaître le fonctionnement de la sécurité sociale dans ces pays partenaires.
Au sujet des mutations économiques nationales et internationales, l’invité de la Radio chaine 2 a indiqué que le secteur vit un développement important depuis quelques années avec les nouvelles technologies et la numérisation. Tout cela a nécessité des efforts de l’école pour assurer un accompagnement de perfectionnement et d’actualisation des connaissances au niveau des différents organismes de la sécurité sociale, comme elle assure un Master professionnalisant.
« L’ESSS s’adapte à toutes les mutations pour pouvoir assurer des formations actualisées afin de répondre aux besoins de la tutelle et du marché en matière de maîtrise des mécanismes de gouvernance et de gestion des caisses et des organismes pour assurer une meilleure couverture sociale », a-t-il ajouté.
