Les responsables de la marque automobile « Hyundai » ont fait part, lundi à Alger, de leur disposition à mettre en place une usine en Algérie, conformément aux normes internationales de la société, permettant la production de trois (3) modèles de véhicules touristiques, ainsi que deux types de véhicules utilitaires de la marque, indique un communiqué du ministère.
« Dans le cadre de la mise en œuvre de la politique du ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique pour la relance de l’activité d’industrie automobile, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, M. Ali Aoun a reçu, lundi 8 juillet, une délégation comprenant de grands responsables de la compagnie Hyundai et de l’Entreprise commerciale omanaise (OTE Group), en vue de présenter le projet de fabrication automobile de la marque Hyundai en Algérie », souligne le communiqué.
Lors de cette rencontre, ajoute la même source, le ministre a écouté un exposé détaillé présenté par le responsable de la société Hyundai de la région Proche-Orient et Afrique du Nord (MENA), Tarek Mosaab, affirmant que le projet « entrera dans le cadre de la politique du gouvernement (algérien), visant à créer une véritable industrie automobile, avec la réalisation d’un taux d’intégration considérable ».
« Les responsables de la société ont exprimé leur disposition à mettre en place une usine conformément aux normes internationales de la société. La conception du projet prendra en compte dès le départ la création d’une ligne de construction de carrosseries et d’une ligne de peinture automobile. Trois (3) modèles de voitures touristiques de la marque Hyundai seront produits également, en plus de deux types de véhicules utilitaires, voire même des véhicules électriques », selon le communiqué.
Concernant le choix du terrain, le ministre a souligné « la nécessité d’accélérer l’enregistrement sur la plateforme numérique dédiée à cet effet dans les plus brefs délais à l’effet de concrétiser ce projet », selon le communiqué.
Hyundai avait inauguré en 2017 une usine de montage de véhicules d’une capacité de 100 000 unités par an à Tiaret (nord-ouest de l’Algérie). Cette usine a été fermée en 2020, après l’arrestation et la condamnation de l’homme d’affaires, Mahieddine Tahkout, le partenaire algérien du constructeur sud-coréen, dans le cadre de la campagne anti-corruption lancée par les autorités après la démission du président Abdelaziz Bouteflika en avril 2019, sous la pression de la rue.