Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé, vendredi à Sorrente (Italie), que l’Algérie œuvrait d’arrache-pied à renforcer le projet du gazoduc transsaharien, reliant le Nigeria à la rive nord de la Méditerranée, via l’Algérie et le Niger, indique un communiqué du ministère.
Le ministre s’exprimait dans une allocution prononcée lors des travaux de la 3e édition du Forum international « Vers le sud : la stratégie européenne pour une nouvelle saison géopolitique, économique et socioculturelle en Méditerranée ».
M. Arkab a précisé que l’Algérie « œuvre d’arrache pied à renforcer le projet du gazoduc transsaharien reliant le Nigeria à la rive nord de la Méditerranée, via l’Algérie et le Niger, à travers le raccordement au réseau gazier algérien ».
Ce projet « apportera une grande contribution aux approvisionnements en gaz naturel de l’Europe, et renforcera ainsi la sécurité énergétique de la rive nord de la Méditerranée », et « soutiendra également le développement socioéconomique des pays de transit », a-t-il ajouté.
Le projet du Corridor sud H2 pour transporter l’hydrogène
D’autre part, M. Arkab a indiqué que l’Algérie prendra part au débat stratégique avec ses partenaires européens sur la création du Corridor sud H2, pour transporter l’hydrogène renouvelable produit en Algérie vers l’Allemagne, via la Tunisie, l’Italie et l’Autriche ».
Le ministre a affirmé que ce « mégaprojet » requiert l’établissement de partenariats solides entre les secteurs public et privé, relevant que cette coopération permettra de « mobiliser les grands investissements de partenariat requis pour le développement des infrastructures de production, de stockage et de transport de l’hydrogène ».
M. Arkab a mis en avant la détermination de l’Algérie à devenir « le principal fournisseur dans le domaine de l’hydrogène », au regard des énormes capacités et avantages dont elle dispose lui permettent d’occuper une place pionnière dans ce domaine, soulignant l’importance du modèle énergétique national en cours de préparation.
Au plan régional, M. Arkab a réaffirmé la volonté de l’Algérie d’établir « un partenariat régional solide et efficace » et de devenir « un pôle énergétique dans la région et un axe d’échange énergétique grâce à de nombreux projets dont la liaison électrique et le Corridor sud H2 entre l’Algérie et l’Europe à même de booster la transition énergétique et d’appuyer le développement commun dans le bassin méditerranéen et l’Europe », soulignant l’attachement de l’Algérie à participer activement aux initiatives internationales pour la réduction des émissions des gaz à effet de serre et du méthane.