L’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (National Entrepreneurship Support and Developement Agency) « NESDA », a financé près de 9.900 projets en 2023, a indiqué jeudi à Alger le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid.
S’exprimant lors d’une conférence de presse après la cérémonie d’instalation du nouveau directeur général de l’agence, qui s’est déroulée en présence de cadres du ministère, M. Oualid a fait savoir que « la réception des dossiers au sein de l’agence n’a pas connu de ralentissement, et que plus de 9.900 projets ont été réceptionnés l’année dernière par l’agence ».
Il s’agit de dossiers déposés précédemment, a-t-il dit, soulignant que son département ministériel a décidé de ne pas accepter de nouveaux dossiers par l’agence durant la période écoulée, afin d’examiner tous les dossiers en attente et de passer à l’adoption de nouveaux mécanismes et conditions de sélection et de financement des projets, notamment à travers la restructuration de la commission de sélection des projets.
La nouvelle stratégie de l’agence repose sur l’examen des dossiers d’une manière « strictement économique » et non administrative, afin de passer d’une culture de quantité à une culture de qualité en investissant dans de véritables entrepreneurs, notamment à travers l’adoption d’une grille de notation permettant de financer les projets de manière objective, précise le ministre, selon l’APS.
Il a révélé que « l’agence sera restructurée de l’intérieur » afin que son organisation soit en conformité avec celle des institutions financières et des banques, dans l’objectif de l’ériger en un dispositif chargé d’étudier le marché, de gérer les portefeuilles et de suivre les projets financés.
En ce qui concerne les créances non performantes accordées aux jeunes par les banques nationales dans le cadre du programme précédent (ANSEJ), le ministre a indiqué qu’ils seront rééchelonnés avec l’intervention de la Direction générale du Trésor public, soulignant que le rééchelonnement constitue « une deuxième chance » pour ces jeunes ainsi que pour l’agence de traiter ce dossier ayant « pesé sur elle ».
M. Oualid a également souligné l’importance de tirer des enseignements des « erreurs » commises dans le passé, notamment en ce qui concerne la manière de financer les projets et de gérer l’agence, et ce, dans le souci d' »investir les fonds publics pour créer de la richesse et fournir des solutions, et rien d’autre ».