Lors du Salon professionnel international Napec organisé du 13 au 15 novembre à Oran, le vice-président de la compagnie pétrolière américaine ExxonMobil, Jonathan Wilson, a évoqué le potentiel de l’Algérie en hydrocarbures non-conventionnels ou schiste.
Le vice-président d’ExxonMobil, un leader mondial de la production d’énergies non conventionnelles, a fait un exposé sur l’industrie du schiste aux Etats-Unis et les expériences de la compagnie dans le forage horizontal, tout en rassurant sur l’utilisation de moyens limitant la pollution, comme le recours à l’injection à hauteur de 90% d’eaux recyclées dans la méthode de fracturation, selon le compte rendu du journal El Watan. Jonathan Wilson
« Après les Etats-Unis, l’Algérie recèle un potentiel important de schiste…les techniques de forages horizontaux peuvent être appliquées en Algérie », a indiqué le responsable d’Exxon, en notant que dans le recours au schiste, on peut utiliser des énergies renouvelables, notamment la limitation du torchage, l’électrification avec des énergies à bas carbone, etc.
Jonathan Wilson a souligné que l’Algérie, avec sa longue histoire et expérience dans le secteur de l’énergie, présente beaucoup d’atouts pour l’investissement. Pour ce qui est des avantages qu’offre l’Algérie, il a notamment cité le réseau de gazoducs et installations d’exportation de GNL, ainsi que la nouvelle loi sur les hydrocarbures et les avantages fiscaux qu’elle contient.
Sur le résultat de son entretien avec le PDG de Sonatrach en marge du salon Napec, Jonathan Wilson a rappelé que les deux parties ont signé un mémorandum d’entente il y a quelque temps et depuis les discussions se poursuivent. « Nous avons eu quelques discussions productives avec Sonatrach, mais je ne pourrais pas m’avancer sur leur objet », s’est-il contenté de dire en marge des travaux du salon.