La fermeture par l’Algérie du gazoduc Maghreb-Europe, qui la reliait auparavant à l’Espagne via le Royaume du Maroc, et la guerre russo-ukrainienne ont poussé l’Espagne à payer pour le gaz algérien un prix trois fois plus élevé qu’en 2021. Le prix des importations en provenance d’Algérie a triplé depuis 2021, a rapporté le média espagnol Canalsur.es
Cela se reflète dans l’augmentation du coût des produits énergétiques. Au cours des cinq dernières années, 21 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié sont entrées à Almería, par le gazoduc et le port, pour une valeur de 9 milliards d’euros.
Les importations en provenance d’Algérie, via le gazoduc Medgaz, ont actuellement un coût de 650 euros la tonne, soit le même prix qu’en 2022, mais presque 3 fois plus cher qu’en 2021. Une hausse de prix qui a représenté une augmentation substantielle de la facture : plus de 3 milliards d’euros en 2022, pour 1 174 millions en 2021.
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Jusqu’à fin août de cette année, l’Espagne a payé près de 1,8 milliard d’euros pour plus de 2 700 000 tonnes. La géopolitique, avec la guerre en Ukraine et le conflit d’intérêts entre le Maroc et l’Algérie, est à l’origine de cette tendance à la hausse des prix.
Dans le cas du gaz naturel liquéfié entrant en Espagne par le port d’Almería, la facture a grimpé en flèche cette année.
Avec les chiffres du mois d’août, le déboursement total est de 378 millions d’euros pour 475 000 tonnes, chiffres qui représentent 90 millions d’euros de plus pour 90 000 tonnes de moins sur toute l’année 2022. La raison est dans le prix : en 2022, 380 euros étaient payés par tonne arrivant par bateau et cette année, 800 euros.
