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Pétrole : l’Algérie réduira sa production de 20.000 b/j additionnels durant le mois d’août prochain

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L’Algérie a décidé de procéder à une réduction additionnelle de sa production de pétrole de 20.000 barils par jour durant le mois d’août prochain, afin de soutenir l’équilibre des marchés pétroliers, a annoncé lundi le ministère de l’Energie et des Mines dans un communiqué.

« Dans le cadre des efforts communs menés par les pays de l’Opep+ et en appui aux réductions supplémentaires annoncées par le Royaume d’Arabie saoudite et la Fédération de Russie afin de soutenir la stabilité et l’équilibre des marchés pétroliers, l’Algérie décide de procéder à une réduction additionnelle de sa production de 20.000 b/j entre le 1er et le 31 août 2023 », est-il indiqué dans le communiqué.

Cette réduction additionnelle s’ajoute à la baisse volontaire de 48.000 b/j décidée en avril dernier, souligne la même source. 

Ainsi, pour le mois d’août 2023, la production de l’Algérie s’établira à 940.000 b/j, précise encore le ministère dans le communiqué.

A noter que l’Arabie saoudite et la Russie ont également annoncé de nouvelles limites à leurs offres de pétrole.

En effet, Riyad a annoncé qu’elle prolongerait en août sa baisse volontaire de production d’un million de barils par jour, et que ses efforts pourraient encore être étendus dans le temps, selon le ministère de l’Energie cité par l’agence de presse officielle du royaume.

« La source a confirmé que cette réduction volontaire additionnelle vient renforcer les mesures de précaution prises par les pays de l’OPEP+ dans le but de soutenir la stabilité et l’équilibre des marchés pétroliers », a ajouté l’agence de presse.

Et Moscou compte pour sa part réduire ses exportations de 500.000 barils par jour, a assuré le vice-Premier ministre Alexandre Novak, cité par les agences de presse russes.

Les cours du pétrole démarraient lundi leur quatrième séance consécutive de hausse. Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, prenait 0,80% à 76,01 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en août, gagnait 0,88% à 71,26 dollars.

Au premier semestre 2023, le Brent et le WTI ont cédé environ 12%, plombés par une demande chinoise qui peine à redémarrer après les longs confinements dus au Covid-19 et par les craintes d’une récession aux États-Unis.

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