Une convention de partenariat a été signée, ce samedi au siège de la wilaya de Tindouf, entre l’Entreprise nationale de fer et de l’acier (Feraal) et le consortium chinois CMH, indique un communiqué du ministère de l’Énergie et des Mines.
L’objectif de cette convention est de créer deux sociétés mixtes algéro-chinoises. La première pour l’exploitation de la mine de Gara Djebilet à Tindouf, et la seconde pour la réalisation d’un complexe de transformation des minerais de fer de la mine de Gara Djebilet en matériaux semi-finis (dalles), dans la wilaya de Béchar, selon la même source.
L’accord a été signé par le PDG de Feraal, Ahmed Benabbes, et le président de « CMH », Zhou Zhipeng, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée en présence du PDG du groupe public Manadjim El Djazair « Manal », Mohamed Sakhr Harami, de la Directrice générale des mines au ministère de l’Energie et des Mines, Nadjiba Bourenane, et du wali de Tindouf, Mohamed Mokhbi.
Selon les explications fournies à cette occasion, cet accord vise à extraire 2 millions de tonnes de minerai de fer par an à partir de la mine de Gara Djebilet-Ouest à l’horizon 2026, avant d’atteindre une capacité d’extraction annuelle de 50 millions de tonnes de minerai de fer à l’horizon 2040, rapporte l’agence APS.
La mise en œuvre de ce projet intégré de développement minier et métallurgique devrait contribuer considérablement à la réduction des émissions de carbone et à la réalisation du développement durable dans l’industrie du fer et de l’acier à l’échelle mondiale, outre de réaliser des revenus importants à l’Algérie.
« Le projet de valorisation de la mine Gara-Djebilet permettra dans ses premières phases d’assurer la matière première pour toute l’industrie sidérurgique en Algérie qui nécessite des quantités considérables », a expliqué M. Harami.
Et d’ajouter que l’Algérie avait importé l’année dernière 1,2 mds USD de matières premières en fer, rappelant que les investissements en la matière qui seront parachevés à l’horizon 2025 permettront d’assurer 2 mds USD de matière première.
Pour ce qui est de la main d’oeuvre recrutée dans ce projet, M. Harami a assuré qu’elle sera, dans sa majorité, algérienne au vu des compétences acquises par Feraal dans le domaine de l’extraction de la matière première. Par ailleurs, l’activité transformation nécessite une main d’œuvre chinoise avec la formation progressive des algériens dans ces techniques, a poursuivi le PDG de Manal.