L’Algérie continue de renforcer son stock en blé, en procédant à l’acquisition d’une importante quantité de cette céréale, dans le cadre d’un appel d’offres lancé par l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) et clôturé hier lundi.
La quantité achetée est estimée à environ 400.000 tonnes. Selon les traders, cités par l’agence Reuters, le blé meunier est acheté en grande partie de Russie, bien que les achats de l’Algérie soient techniquement d’origine optionnelle.
Les prix d’achat sont compris entre 261.50 et 264.50 dollars la tonne CIF (coût, assurance et fret) inclus. Selon les mêmes traders, près de 300.000 tonnes ont été achetées à environ 261,50 dollars la tonne, et environ 100.000 tonnes ont été achetées 1 à 2 dollars de plus la tonne.
Le blé acheté doit être expédié en deux périodes à partir des principales régions d’approvisionnement, y compris l’Europe : du 1er au 15 août et du 16 au 31 août. Si le blé provient d’Amérique du Sud ou d’Australie, l’expédition doit avoir lieu un mois plus tôt, détaille Reuters.
Selon le média français spécialisé cultivar.fr, cette quantité achetée s’ajoute à l’achat de 500.000 à 600.000 tonnes le mois de mai dernier. La même source précise que ces quantités s’ajoutent au 1,5 million de tonnes déjà achetées par l’Algérie depuis le début de l’année 2023.
L’Algérie ne divulgue pas les résultats de ses appels d’offres et les rapports sont basés sur des estimations commerciales, souligne l’agence britannique Reuters, qui explique que l’Algérie est un client important pour le blé de l’UE, notamment de la France, mais les céréales russes ont récemment étendu leur présence de manière agressive sur le marché algérien.