Le président du conseil d’affaires algéro-américain, Smail chikhoune, est revenu, ce jeudi 16 mars 2023, sur les raisons du non aboutissement du méga projet américain dans le domaine agricole qui devait être implanté dans la wilaya d’El Bayadh.
S’exprimant sur les ondes de la radio chaîne 3, M. Chikhoune a regretté le fait que le projet n’a pas abouti. « C’est bien dommage que ça n’a pas abouti », a-t-il dit, et d’ajouter : « Je pense qu’il y a eu une incompréhension, ici du côté algérie, de ce que c’était un consortium ».
« Quand on veut réaliser une ferme de cette ampleur-là, ce n’est pas à l’échelle d’un agriculteur. Mais, c’est un cosortium, parce qu’il y a plusieurs spécialités autour d’un tel méga-projet », a-t-il indiqué. Et de rappeler : « Nous avons ramener à l’époque un consortium de 12 experts et c’est dommage qu’il y ait cette incompréhension. »
« A l’époque il était question que ces américains ramènent juste l’expertise mais pas d’investissement financier, qui était à l’époque, d’ailleurs interdit, que les étrangers ramènent leurs financements, qui devaient se faire par des banques algériennes. Et c’était le cas quand ce consortium était venu et c’est dommage que par la suite il y a eu une totale incompréhension là-dessus et ça n’a aps abouti », a-t-il dit.
M. Chikhoune a indiqué que c’était « un premier exemple » et que « ça existe dans le monde entier que certains projets ne réussissent pas, mais ça ne veut pas dire qu’on s’arrête là. » Selon lui, « il y a deux entreprises américaines qui travaillent dans l’agriculture avec des partenaires algériens, à Hassi messaoud, dans le développement de l’aliment de bétail, de la bettrave sucrière et le tournesol. »
Pour rappel, ce méga-projet avait été annoncé en 2016 et devait être implanté dans la wilaya d’El Bayadh sur une superficie de 25.000 hectares, en coopération avec un consortium d’entreprises américaines. Le projet comprenait la production laitière, fourragères, céréalières et maraichères et devait être lancé en 2017.
En octobre 2018, M. Chikhoune s’était exprimé, sur la radio chaîne 3, sur le retard dans la concrétisation du projet américain. Il avait expliqué que « la partie américaine n’avait pas les connaissances exactes du terrain et la partie algérienne n’était pas habituée à des partenariats pour une ferme aussi grande ». M. Chikhoune avait également pointé « les lenteurs bureaucratiques, qui a fait qu’il y a eu des retards dans l’implantation ».
