L’Algérie continue de s’approvisionner en blé. En effet, l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC) a acheté une importante quantité de blé tendre lors d’un appel d’offres qui s’est clôturé mercredi dernier.
La quantité achetée est estimée entre 450 000 tonnes et 500 000 tonnes, selon des négociants européens, cités par l’agence britannique Reuters, précisant que le prix est compris entre 354 et 355 dollars la tonnes (coût et frêt compris).
Le blé doit être livré en deux périodes : du 1er au 15 janvier et du 16 au 31 janvier 2023 s’il provient des principales régions d’approvisionnement, y compris l’Europe. Si la marchandise provient d’Amérique du Sud ou d’Australie, il doit être livré un mois plutôt, c’est-à-dire, en décembre 2022.
Pour ce qui est de l’origine du blé acheté, la même source indique que « techniquement, les approvisionnements sont d’origine facultative », mais les négociants ont déclaré qu’ils s’attendaient à ce que le blé proviennent de la France, l’Allemagne et de la région de la mer Noire, y compris la Bulgarie et la Russie.
Début novembre écoulé, l’OAIC avait acheté 510 000 tonnes de blé à un prix compris entre 367 et 368 dollars la tonnes, frais de port compris. La livraison est prévue durant le moi de décembre en cours. Pour ce qui est de l’origine, un volume substantiel devrait provenir de Russie, et certains volumes proviendraient probablement de France.
L’Algérie est un client essentiel pour le blé de l’Union européenne, en particulier de la France, selon Reuters, qui note que l’Algérie ne publie pas les résultats de ses appels d’offres et les rapports sont basés sur des estimations commerciales.